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Bush et Kerry s'étripent au sujet de la sécurité
Présidentielle américaine
Publié dans Liberté le 29 - 07 - 2004

Les deux candidats convergent sur un seul thème. Tous deux jurent aux électeurs garantir leur sécurité !
Le président américain Bush et son rival démocrate John Kerry, au coude à coude pour la présidentielle de novembre, fourbissent leurs armes autour de ce qui apparaît comme l'enjeu primordial du scrutin : qui peut le mieux garantir la sécurité des Américains ? La question sécuritaire domine la politique américaine depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001, transformant radicalement la présidence de Bush en mandat de guerre. Après l'éviction des talibans en Afghanistan et la mise à prix des réseaux d'Al Qaïda, Bush s'est invité en Irak pour déboulonner Saddam mais dans l'espoir de refaire également la carte du monde arabo-musulman. Sa déconvenue en Irak et dans les pays arabes qu'il voulait réformer risquent plutôt d'empêcher l'actuel président de remporter un second mandat.
Le 11 septembre a fait de la sécurité nationale un thème dominant de la campagne. Comme dans les années 1970 et 1980, au temps de la guerre froide, Bush se pose en président de guerre, glorifiant les acquis et la vision du parti républicain sur les questions sécuritaires. Tandis que Kerry se démène pour convaincre les électeurs qu'il peut mieux faire que son concurrent. Le sénateur du Massachusetts est au coude à coude avec Bush dans la plupart des sondages, mais ces derniers montrent que lorsqu'il s'agit de combattre le terrorisme, une majorité d'Américains font plus confiance à l'actuel hôte de la Maison-Blanche. 55% des personnes interrogées sur le sujet dans un sondage ABC News/Washington Post, publié hier, ont choisi Bush contre 37% Kerry. Un sondage identique publié en mai dernier donnait 52% à Bush contre 39% à Kerry.
Même sur les côtes du Pacifique, traditionnellement plus démocrates, une courte majorité d'Américains estime que la guerre en Irak était injustifiée, et seules les trois quarts des personnes sondées à Los Angeles ont jugé Kerry capable de devenir commandant en chef des armées. Kerry ne se laisse pas faire, ne cessant de rappeler ses faits de guerre au Vietnam, où il a gagné de nombreuses médailles, contrairement à Bush dont le père avait obtenu une affectation hors des théâtres de la guerre. Je pense que je peux faire un meilleur travail que Bush, je peux conduire une guerre plus efficace contre le terrorisme, je peux rendre l'Amérique plus sûre, n'arrête-t-il pas d'asséner. La convention démocrate, qui consacre aujourd'hui sa candidature, s'est longuement penchée sur ces thèmes de sécurité nationale et de politique étrangère. La politique étrangère de Kerry pourrait se résumer à une tentative de concilier le multilatéralisme d'un côté et l'affirmation de la puissance américaine de l'autre. Critiquant Bush pour sa mauvaise préparation du dossier irakien, le candidat démocrate a prévenu qu'il n'envisagera pas de retrait des troupes américaines de l'Irak que si le pays est stabilisé. Bush n'en dit pas moins. Pour le Moyen-Orient, c'est la même chose : Kerry s'engage à assurer la sécurité d'Israël mais ne dit pas un mot sur le sort des Palestiniens. Avec lui à la Maison-Blanche la politique étrangère américaine ne changera guère. C'est pourquoi Bush reste plus crédible aux yeux des électeurs. Avec lui, ils savent au moins jusqu'où il peut les conduire. Quand bien même Kerry fait des mensonges de Bush une véritable force de frappe. Bush ne cesse, de son côté, d'accuser son rival de girouette sur des questions-clés, rappelant que le sénateur du Massachusetts avait voté en faveur de l'emploi de la force en Irak.
D. B.


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