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450 terroristes neutralisés
Zerhouni l'a annoncé, hier, à partir de Skikda
Publié dans Liberté le 14 - 09 - 2004

En marge de l'installation de Melizi Tahar wali de Skikda, en remplacement de Salhi Djamel-Eddine appelé à présider aux destinées de la wilaya de Mila, Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur, s'est prononcé sur plusieurs sujets d'actualité.
Comme pour confirmer qu'il n'y a aucun fléchissement dans la lutte antiterroriste, le ministre de l'Intérieur a annoncé que 450 terroristes ont été anéantis durant le premier semestre 2004. Certains se sont rendus aux services compétents de leur propre chef afin de bénéficier des mesures prises dans le cadre du dispositif de concorde civile, d'autres se sont fait prisonniers par les forces de sécurité opérationnelles sur le terrain. Enfin, un nombre considérable a été carrément tué lors d'assauts donnés par les forces de sécurité.
Toutefois, pour M. Zerhouni, la grande saignée enregistrée dans les maquis terroristes a eu lieu lors de la première phase des redditions de 1999, où 80% de terroristes ont quitté les maquis après l'autodissolution de l'ex-AIS et des groupuscules qui lui étaient proches.
Affaire El-Para : “Il est de notre devoir de le présenter à la justice”
Ce sont certainement ces “évolutions nouvelles et rapides” sur le terrain sécuritaire qui dictent la position algérienne officielle vis-à-vis du dossier d'El-Para, puisqu'il s'agit bien d'un dossier sensible et où la contrainte diplomatique le dispute à celle purement sécuritaire.
Le ministre de l'Intérieur a réitéré ses déclarations à propos des négociations autour de l'extradition de Amari Saïfi, alias Abderrezak El-Para. Pour M. Zerhouni, El-Para “ne représente pas d'intérêt pour les autorités algériennes dans leur lutte contre le terrorisme en matière de renseignement”. À part cela, et pour reprendre M. le ministre d'Etat, il est “de notre devoir de le présenter à la justice”.
M. Zerhouni s'est excusé de ne pouvoir donner plus de précisions sur la gestion de ce dossier. Cette attitude confirme au moins deux choses. La première est qu'il existe bien des démarches pour le transfèrement de Amari Saïfi vers l'Algérie, un pays dont les experts sont rompus aux négociations difficiles et que l'impatience des responsables du MDJT ne semble pas ébranler. La deuxième est que les dernières redditions ont été bénéfiques en matière de renseignements au point où d'éventuelles révélations d'un “émir” comme Abderrazak El-Para, cerveau et exécuteur de la dernière prise d'otages dans le Sud algérien et qui vient de passer plus d'une année loin des maquis algériens, deviennent caduques. Depuis la défaite militaire de l'intégrisme, les problèmes de sécurité publique s'imposent chaque jour davantage. Le ministre de l'Intérieur a, encore une fois, confirmé la tenue d'un conseil interministériel il y a de cela moins d'un mois entièrement consacré à ce dossier. Lors de ce conclave, présidé par le Chef du gouvernement et autour duquel un black-out a été observé jusqu'à ces derniers jours, une batterie de mesures a été décidée afin que l'Etat se réapproprie ses espaces et que la criminalité en milieux urbain et rural ne vienne gâcher les victoires réalisées contre le terrorisme.
Loin d'être pessimiste. M. Zerhouni a tenu à affirmer que la situation est maîtrisable. Pour M. le ministre, si la criminalité a reculé de 12% dans les plus importants centres urbains durant cette année, elle tend à prendre de l'ampleur dans le milieu rural. En parallèle, l'efficience des services de la police judiciaire a atteint son meilleur niveau avec 40% des affaires élucidées contre 35% l'année dernière.
Mouvement des chefs de daïra : l'annonce du mouvement est imminente
Après le mouvement partiel qui a touché les walis, un autre est attendu pour les prochains jours, voire les prochaines heures. Il concernera le corps des chefs de daïra.
Selon M. Zerhouni, le mouvement touchera tous les chefs de daïra ayant plus de 5 ans en poste. Selon des sources sûres, la liste a été confectionnée et finalisée. Elle n'attend que sa publication. Cette dernière est imminente, car elle doit prendre en considération la rentrée scolaire. En outre, selon une source sûre, le mouvement des chefs de daïra a pris en considération, certes, l'évaluation du dernier mandat “El ouhda essabiqa”, mais aussi de nouvelles considérations.
La première est la capacité de gérer, avec le wali et les assemblées élues, le pactole de 50 milliards de dollars à dégager durant le prochain quinquennat dans le cadre du nouveau plan d'appui à la croissance économique qui va prendre la relève de l'actuel plan de relance économique. L'importance de ce programme suppose des chefs de daïra au profil de véritable manager de ressources publiques ayant, à la fois, la capacité de planifier, d'exécuter et d'auditer des programmes économiques. La seconde est de palier la décision de remettre dans le tiroir le projet du découpage territorial. Selon M. Zerhouni, l'Etat va faire un effort en dotant certaines localités de compétences à même de fouetter et le développement local et la prise en charge des préoccupations aussi bien des populations que de l'environnement économique et social. En d'autres termes, certaines localités, certainement celles qui ont la dimension de wilaya auront des chefs de daïra qui auront les compétences et le profil de wali.
Fiscalité locale : plus importante que le code de la commune et de la wilaya
Concernant la réforme de la fiscalité locale, M. Zerhouni s'est plaint à demi-mot de la lenteur du travail de la commission mixte en charge du dossier. Selon toute vraisemblance, c'est parce que, entre autres, les travaux de cette commission piétinent que les premières mesures tardent à voir le jour. Or, pour le gouvernement, le dossier de la fiscalité locale est plus important que celui du nouveau code de la commune et de la wilaya. La raison est toute simple : le nouveau texte relatif aux collectivités locales donne beaucoup de prérogatives aux assemblées élues. Cependant, ces dernières sont caduques, sans ressources financières que seul le texte relatif à la fiscalité locale donnera les contours en matière d'assiette, de collecte et de dépenses.
Toujours, en matière de fiscalité locale, la commission mixte, selon une source proche d'elle, piétine, entre autres sur le volet de la solidarité intercommunes.
La réforme de la fiscalité locale si elle doit faire des P/APC de véritables managers publics, doit résoudre le problème d'affectation des ressources des communes riches, y compris par la rente, vers les communes pauvres y compris à cause de l'enclavement.
Rémunération des élus locaux : pas d'augmentation
Selon M. Zerhouni, la révision de la rémunération des élus locaux dont les P/APC n'est pas à l'ordre du jour. Toujours selon le ministre de l'Intérieur, la solde des maires est proportionnelle aux ressources de leurs communes.
Or, 80% de ces communes n'arrivent pas à atteindre leurs objectifs en la matière. Enfin, pour le premier responsable de l'administration locale, la rémunération des élus reste tributaire de leurs efforts.
M. K.
Pas de retour d'anciens cadres du FIS sur la scène politique
Le ministre de l'Intérieur a indiqué, hier, qu'il n'est pas question d'un redéploiement des anciens activistes de l'ex-Fis dans le champ politique. Yazid Zerhouni a précisé que le dossier du parti dissous est définitivement clos, a-t-il répondu à une question relative à l'éventualité de la création d'un parti politique par des anciens cadres du FIS.


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