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Ma vie, mon destin
58e partie
Publié dans Liberté le 18 - 01 - 2015

Résumé : Le quartier ne tarde pas à être au courant de la scène qui avait eu lieu entre Athmane et Wassila. Cette dernière se réfugie chez elle. Des coups frappés à sa porte lui apprirent que Khadidja était déjà au courant. Cette dernière lui saute au cou et jure sur tous les saints de détruire sa vie. Les parents de Wassila arrivèrent sur ces faits. Taos veut tout savoir.
Wassila ne put répondre, et Taos s'emporte :
-Vas-tu me dire enfin ce qui se passe... ?
Elle se tourne vers son mari :
-Et toi donc Saïd ? Pourquoi restes-tu de marbre ? Pourquoi ne réagis-tu pas?
Le vieil homme s'approche de sa fille et lui entoure les épaules de son bras :
-Viens ma fille... Viens Wassila... Allons dans ta chambre... Tu as besoin de reprendre tes sens, nous pourrions discuter plus tard de ce qui arrive...
Taos met les mains sur ses hanches :
-C'est tout ce que tu trouves à dire ? s'écrie-t-elle... Tu veux consoler ta fille sans savoir ce qui nous arrive ni les raisons de cette crise de larmes et de cet attroupement devant notre porte... ?
Saïd lève une main menaçante :
-Assez crié, Taos ! Au lieu de rassurer d'abord ta fille, tu mets le feu aux poudres... Regarde-la un peu... Elle est dans un état qui ne permet aucune discussion. Wassila est sur le point de s'évanouir.
Il entraîne sa fille vers sa chambre, et Taos jette son voile sur le radiateur du couloir, avant de courir chez Khadidja. Cette dernière était en train de raconter à quelques voisines venues aux nouvelles comment elle avait appris que Athmane la trompait avec Wassila... Elle venait d'en avoir la confirmation ce soir en apprenant la scène qui s'était déroulée dans le quartier.
Taos arrive à saisir quelques bribes de cette conversation impromptue. Elle s'approche davantage de Khadidja qui gesticulait et criait, pour demander :
-C'est ma fille que tu accables ainsi Khadidja... ? Trouvant un bon exutoire pour sa colère, la femme se tourne précipitamment vers Taos le doigt tendu :
-Toi, tu es de mèche avec ta fille... Je me rappelle maintenant ton regard courroucé lorsque la voisine m'a dévoilé cette liaison... Je ne savais pas que tu cachais bien ton jeu, alors que je voulais t'aider à mettre fin au célibat de ta bayra de fille. Ah ! Comme j'ai été naïve de vous croire toutes les deux, et de vous confier mes déboires conjugaux... Vous avez dû jubiler de mes malheurs, et vous frotter les mains à la perspective de me voir divorcée afin de récupérer Athmane...
-Arrête !
Taos s'était approchée de Khadidja, le poing menaçant :
-Tu es en train de crier au scandale, alors que ton mari n'est qu'un ivrogne sans foi ni loi... Un SDF qui passe ses nuits dans les bars et les endroits malfamés. Tu oses accuser ma fille... Wassila est fiancée et va bientôt se marier... Grâce à Dieu, son mektoub est venu et elle ne tardera pas à convoler en justes noces... Quant à toi, petite mégère, je comprends bien que Athmane te mène la vie dure... Tu es à l'affût de n'importe quel événement dans le quartier pour en faire des gorges chaudes avec les voisines de ton envergure. Tu n'as pas honte d'accuser ma fille ? Une fille comme Wassila, qui avait reçu un tas de prétendants alors qu'elle n'avait pas encore ses vingt ans !
-Oui... C'est pour cela qu'elle a dépassé les quarante ans sans pouvoir se caser... Tu sais pourquoi ?
Parce qu'elle préfère les hommes mariés... Des hommes comme Athmane... Elle exploite leurs mésententes conjugales pour leur mettre le grappin dessus... Peu importe si elle détruisait un foyer ou l'avenir de leurs enfants.
-Wassila ne voudra jamais d'un vaurien comme ton mari... Elle a trouvé bien mieux que lui... Tu peux dormir sur tes deux oreilles de ce côté-là...
-Bien sûr... Mais après quoi ? Après une longue agonie ? Athmane me repousse, me hait, me déteste... Il ne voyait qu'elle et ses beaux yeux...Et maintenant qu'il apprend justement qu'elle va se marier, il est devenu fou... Fou... S'il avait encore sa raison, il ne se serait pas attaqué à ta fille ou à des policiers pour se retrouver en fin de compte au commissariat.
Taos fulmine :
-Athmane s'est attaqué à ma fille... ? Il est fou. Il est fou... Ce n'est pas au commissariat qu'on aurait dû l'emmener, mais dans un asile...
-Sors de chez moi vieille carcasse... Sors de chez moi !
Khadidja indique la porte de son index :
-Dehors Taos... Dehors et ne t'amuse plus à m'adresser la parole ou à t'approcher de mes enfants... Je vais moi-même m'occuper de ta fille...Et crois-moi, elle va payer la lourde rançon de son inconscience...
-Ce n'est pas une moins que rien comme toi qui va me menacer Khadidja. Ce n'est pas pour rien que Athmane te méprise. Non seulement tu as une face de sorcière, mais Dieu t'a aussi dotée d'une langue de vipère. Pauvre homme, il ne méritait pas un tel châtiment.
(À suivre) Y. H.


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