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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 15 - 12 - 2004

RESUME : Nabila est au commissariat depuis longtemps. L'officier et le chef de service du défunt l'interrogent. Nabila, tout en pleurant, leur raconte sa version des faits. Un appel pousse l'officier à la retenir davantage. Un homme veut lui parler.
L'officier se rend dans une autre pièce. L'homme en question est venu accompagné du maire du village où à deux kilomètres de là Boualem a trouvé la mort.
C'est un vieux berger. Il est mal à l'aise, de nature timide.
Il ne serait jamais venu sans le maire. Toutefois, sa conscience a pris le dessus sur sa timidité et il est allé lui raconter ce qu'il a vu depuis l'endroit où il gardait ses chèvres.
— Tu n'as rien à craindre, lui dit Ali. Parle. La police doit savoir ce qui s'est passé. ll y a eu mort d'homme.
Après une brève hésitation et une fois mis en confiance par l'officier, le berger qu'on nommera Braham se met à raconter.
J'étais en train de garder mes chèvres quand j'ai entendu trois coups de feu. J'étais en haut de la colline, sous un olivier. On peut voir la route d'en haut.
— Et qu'est-ce que vous avez fait ?
— J'ai regardé avec plus d'attention et j'ai vu un homme au bord de la route.
— Quel homme ? l'interroge l'officier.
Celui qui est mort, précise Braham.
Et il avait une femme. Je l'ai vue se pencher vers lui puis aller à sa voiture. Elle a démarré en trombe, son foulard est tombé.
— II n'y avait personne d'autre sur la route ! Pas d'hommes armés ?
— Non, juste elle. Je l'ai vu cacher son arme, sous sa chemise, lui précise le témoin oculaire. C'est elle qui l'a tué.
— Merci beaucoup, lui dit l'officier en lui serrant la main. Est-ce que vous pourriez la reconnaître ?
— Oui, de loin. Je n'ai pas vu les traits de son visage, avec précision mais je peux la reconnaître, lui assure Braham.
— Vous allez venir dans mon bureau. Si vous la reconnaissez, lui demande-t-il. Faites-moi juste un signe de la tête.
Le témoin oculaire le suit donc à son bureau où se trouve Nabila. Il la reconnaît, elle porte encore les mêmes vêtements. Elle ne prête pas attention à lui, occupée à raconter une deuxième fois, comment est mort son mari.
— Merci beaucoup, lui dit l'officier. Cela change tout.
Une fois le témoin oculaire parti, il demande à deux agents féminins de venir.
— Vous avez fini madame ? interroge-t-il Nabila. Oui. est-ce que je peux rentrer chez moi ?
— Suivez avant ces deux agents, la prie-t-il. Nous allons opérer selon la procédure habituelle.
Prendre vos empreintes et vous fouiller. ?
— Est-ce que je peux aller aux toilettes ?
— Accompagnez-la. Ne la laissez pas fermer la porte. Si le témoin dit vrai, elle a l'arme.
Aux toilettes, une des agents lui prend son sac à main et ne le fouille pas, trop léger pour contenir l'arme du meurtre.
— Ne fermez pas, dit l'autre.
— Je ne serais pas à l'aise.
Mais l'agent refuse. Nabila laisse la porte entreouverte. Malgré ça, elle tente de se débarrasser de l'arme. Et cette fois, elle se fera prendre de surprise, ignorant qu'elle était surveillée de très près.
Ne bouge plus ! Lâchez l'arme. les mains, derrière le dos.
Nabila obéit. Elle ne se débat pas. Son visage est impassible même si la surprise l'a prise de court. Elle ne s'attendait pas à être découverte. Elle se demande comment ils en sont arrivés à douter d'elle.
(À suivre)
A. K.


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