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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 13 - 12 - 2004

RESUME : La nuit a été très longue pour eux deux. Ils ne dormiront pas beaucoup. Après avoir pris leur café, après avoir tenté de la dissuader de l'accompagner, ils partent au rendez-vous. Boualem a très peur. Alors qu'il scrutait les alentours, à la recherche des terroristes, il ne se doutait pas que sa femme avait sorti son arme pour le tuer...
Il n'y a personne Nabila, dit Boualem tout en continuant à regarder au loin, dans l'espoir de voir les terroristes.
Sachant qu'il n'y en a point et ne voulant surtout pas attendre qu'il revienne, Nabila tire sur son mari trois fois. Trois balles qui mettent fin à sa vie, à ses questions, à ses peurs. Boualem meurt sur le coup. Il n'aura pas souffert.
Nabila s'est empressée d'aller le vérifier. Elle regarde autour d'elle et, rassurée de ne voir personne, elle cache son arme sous sa chemise et va à la voiture. Elle prend tout son temps pour démarrer et aller alerter la police. Elle s'est rendue au commissariat où travaille son mari. Le policier en poste est nouveau, il ne la connaît pas. Vite, il faut venir… Mon mari... Des terroristes ont tiré sur lui.
— Calmez vous. Ne criez pas, parlez calmement, qu'est-il arrivé à votre mari ?
— Je... ll est tombé dans un piège. Des terroristes l'attendaient. lls devaient lui rendre son arme. Mais ils l'ont tué.
Elle s'est mise à pleurer. Le policier qui l'a accueillie prévient son chef de service. Ce dernier la reconnaît. C'est la femme de Boualem ! L'agent le met au courant. Le chef ordonne de préparer deux voitures et d'alerter les pompiers. Madame, dans quel état avez-vous laissé Boualem ?
— lls ont tiré sur lui. Quand il est tombé, il n'a plus bougé. Je crois qu'il est mort.
Et elle éclate en sanglots. Les agents qui les connaissent sont sous le choc. Ils tentent de la réconforter, lui disant qu'avec un peu de chances, il serait encore en vie.
— Est-ce que vous vous sentez capable de nous mener jusqu'à l'endroit ?
— Je crois...
Tout en pleurant, elle leur explique où a eu lieu l'agression. Moins d'une demi-heure après, ils y arrivent. Le cadavre est toujours là. Nabila fait une crise en voulant le voir de près. Ce qui lui est refusé.
— Je veux le voir une dernière fois, je vous en prie ! Laissez-moi le voir. Elle a beau insister, le chef de service refuse. La police scientifique s'occupe déjà du corps de Boualem.
Le médecin constate le décès. Le corps de Boualem est transporté, dans l'ambulance des pompiers, à la morgue de l'hôpital. Une autopsie allait être effectuée. Nabila est comme abattue. Tous ceux qui l'approchent la voient ainsi. Sous le choc, malheureuse. Elle fait pitié à voir. Elle s'est même arrachée les cheveux. Pour mieux convaincre...
Tous ont un mot gentil et tous tentent de la réconforter. Nabila prétexte avoir mal à la tête et aussi envie de vomir.
Tous comprennent. Elle va plusieurs fois aux toilettes, non pas pour vomir ou se soulager mais pour vérifier que l'arme qu'elle porte à la ceinture, au niveau du nombril, n'est pas apparente. Elle porte une chemise ample qui cache toutes ses formes.
Une femme policière l'a à chaque fois accompagnée. Nabila espère rentrer à la maison, pour pouvoir s'en débarrasser, mais l'officier et le chef de service veulent l'interroger, voulant comprendre comment les choses se sont passées. Mais surtout pourquoi il s'est rendu à ce rendez-vous…
(À suivre)
A. K.


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