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La z'labia, une sucrerie rare et coûteuse
Douceurs de Ramadhan
Publié dans Liberté le 28 - 06 - 2015

Le bâtonnet de z'labia se fait de plus en plus rare pour ne pas dire inexistant, notamment à El-Biar, où d'habitude, il y avait une foule de gourmets autour de cette douceur au seuil de l'échoppe de l'ancien Tounsi qui se trouvait à l'angle de l'ancienne rue Leygue, l'actuelle houma(quartier) de Liberté. Fermé depuis pour cause de cessation de bail, a-t-on appris, c'est loin à Draria qu'il faille aller acheter aujourd'hui la z'labia au prix de 300 DA le kg durant la première semaine du Ramadhan. Et dire qu'El-Biar s'enorgueillissait d'avoir autrefois quatre marchands de z'labia en ses murs. A ce sujet, notre circuit autour des quartiers d'El-Âassima est édifiant et renseigne sur la disparité d'un négoce autrefois si fructueux durant le mois de jeûne. Et à l'issue d'une tournée opérée vite fait bien fait, force est d'admettre qu'hormis Bab-El-Oued, où on inventorie des marchands de z'labia au marché Stambouli (ex-Nelson), au jardin du Faisan-d'or et au souk situé tout près du monument mythique des Trois-Horloges, force est d'admettre qu'il y'a une moyenne d'un marchand de z'labia par quartier. C'est le cas de ce marchand de z‘labia qui fait de la résistance sous les arcades de la rue Bab-El-Oued à Zoudj-Aïoune dans la Basse-Casbah ainsi que ses homologues qui s'échinent derrière leurs fourneaux place du 1er –mai et rue Asselah-Hocine. En ce sens, la corporation des marchands de z'labia s'amenuise telle une « s'nioua de qalb-ellouz, à l'instar du quartier de Bir-Mourad-Raïs où seul un marchand de z'labia a survécu aux fluctuations d'un négoce qui s'affaiblit peu à peu. Pour le reste, Chéraga se targue d'avoir un duo de marchands de z'labia à côté de la mosquée et Aïn-Nâadja se suffit d'un seul à la cité des 720-Logements. Contacté à ce sujet, M. Boulenouar Hadj-Tahar, porte-parole de l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA a déclaré : "L'option du négoce de z'labia est laissé à l'appréciation libre de nos commerçants, dont beaucoup ont délaissé la vente de la z'labia, autrefois porteuse de substantiels gains, particulièrement à l'approche du mois sacré de Ramadhan. Les raisons de ce délaissement sont dues essentiellement aux baux locatifs jugées excessifs ainsi qu'à l'inflation des ingrédients et au paiement des frais divers de gestion, tels que l'eau, le gaz et l'électricité. Outre cela, de nos jours la popularité de la z'labia a favorisé l'expansion de ce mets jusque dans les étals des grandes surfaces qui ont pignon sur rue". Pour l'El-Biarois B. Halim, "l'engouement pour la z'labia et d'autres douceurs orientales n'est plus ce qu'il était, en raison des campagnes de prévention contre les méfaits du sucre". Pour conclure, cette brave ménagère a rétorqué : "De nos jours, la tendance est à la z'labia du terroir et de bled Echem faite maison, eu égard aux multiples émissions télévisées sur l'art culinaire". Au demeurant si la z'labia est devenue l'apanage unique de nos voisins tunisiens, en revanche, celle de Boufarik cotée à 140 DA fait partie intégrante de notre patrimoine immatériel qu'il nous importe de sauvegarder.
L. N.

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