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"L'économie sociale et solidaire peut amortir les chocs social et financier"
L'expert et chercheur Nacer-Eddine Sadi l'a expliqué A Tizi Gheniff
Publié dans Liberté le 22 - 08 - 2015

Une conférence sous le thème : "L'économie sociale et solidaire (ESS) dans l'espace rural : une nouvelle voie vers le développement local", a été animée, avant-hier dans la soirée, à Tizi Gheniff, par M. Nacer-Eddine Sadi, professeur des universités, expert-comptable, enseignant chercheur à Grenoble (France) et auteur de plus de 20 ouvrages dans ce domaine. "L'économie sociale et solidaire peut jouer un rôle très important. Elle peut être aussi un amortisseur des chocs sociaux et des chocs financiers parce que les structures de l'ESS sont éloignées de toute démarche financière et par ricochet éloignées de la bourse. Par conséquent, elles sont solides contrairement à l'entreprise capitaliste classique", expliquera-t-il, d'emblée, au sujet de ce modèle de gestion. Tout en citant des exemples de la réussite de ce modèle, l'invité de l'association Asalas explique qu'il s'agit là "d'un phénomène qui a pris de l'ampleur dans de nombreux pays du monde". Actuellement, dira-t-il, il y a deux logiques qui s'affrontent dans l'économie mondiale.
Dans la première logique du secteur lucratif, a-t-il expliqué, la finalité est de tirer profit, c'est-à-dire l'investisseur n'est intéressé que par les bénéfices et les dividendes qu'il va tirer, ce qui exclut donc le caractère solidaire et social de cette forme d'économie. En revanche, a-t-il soutenu, dans la seconde logique du secteur non lucratif, la finalité est d'être au service de l'homme. "Dans cette économie sociale le but recherché est de satisfaire toutes les préoccupations de l'homme et c'est pour cela que ces ESS ont pris de l'ampleur dans tous les pays du monde et ce n'est pas uniquement en France, mais aussi en Asie et en Amérique", a-t-il expliqué tout en soulignant que dans cette forme trois grands statuts sont prédominants, à savoir l'association, la coopérative, la mutuelle voire la fondation. Pour lui, la coopérative est la plus viable car basée sur l'entraide, la solidarité et la démocratie participative, tant est que dans ce modèle de gestion tous les coopérateurs ont la même voix. "Il n'y a pas de différence entre un petit et un grand coopérateur", a-t-il encore souligné en citant le cas de la France où plus de 21 000 coopératives ont été créées engendrant des milliers d'emplois et des milliards de chiffres d'affaires. Ces coopératives, a-t-il poursuivi, peuvent être constituées par des entrepreneurs individuels ou des ouvriers, et ces dernières étaient surtout fréquentes dans le bâtiment, l'imprimerie et la mécanique, et aujourd'hui, même dans les services, les bureaux d'études, la formation, l'édition et même dans l'éducation.
M. Nacer-Eddine Sadi est revenu sur les principes fondateurs de l'économie sociale et solidaire en expliquant qu'elle est basée, entre autres, sur la libre adhésion, la gestion démocratique et la non-lucrativité... "Dans ce modèle de gestion, les capitaux ne sont pas rémunérés, les dirigeants élus ne le sont pas aussi, c'est le bénévolat.
Le patrimoine de la coopérative appartient à tous les coopérateurs et les bénéfices ne sont pas partageables. D'ailleurs, on ne les appelle pas bénéfices mais des surplus économiques", insistera-t-il.
O. G.


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