Au cours de sa visite à Algérie Poste il y a quelques jours, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication a vécu un petit moment d'embarras. Lors de la présentation du bilan et du plan d'action de l'opérateur de la téléphonie mobile et fournisseur d'accès à Internet, il a été question des grosses contraintes que l'organisme rencontre dans le recouvrement des factures auprès de ses abonnés. Rien d'extraordinaire, sauf que le ministère de tutelle, Algérie Poste et Mobilis ont été cités parmi les plus mauvais payeurs. Imen Houda Feraoun était tellement gênée d'entendre cet état de fait édifiant qu'elle s'est murée dans le silence, alors qu'elle s'était montrée prolixe en commentaires sur tous les autres points à chaque phase de sa visite.