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"Halte les filles, l'amour entre illusion et chute", de Kheira H.
NOUVELLE PUBLICATION DE LA MAISON D'EDITION LAZHARI LABTER
Publié dans Liberté le 17 - 11 - 2015

Entre deuil, amour, drogue et querelles familiales, ce récit raconte une descente aux enfers qui n'en finit pas de connaître des rebondissements fracassants pour se terminer un jour, quelque part dans un lieu donné que tout le monde connaît.
Il vous ébranle de l'intérieur. Il vous bouleverse en profondeur. Un récit poignant qui vous fait tantôt rager, tantôt frémir. Dans Halte les filles, l'amour entre illusion et chute, de Kheira H. qui vient de sortir aux éditions Lazhari Labter (lors de ce 20e Sila), le lecteur est foudroyé par une histoire qui semble inimaginable, mais qui se vit pourtant au quotidien. Un amour qui paraît invraisemblable, mais qui sévit quelque part encore et toujours. Une histoire qui se passe dans le monde d'aujourd'hui où amour et haine peuvent se juxtaposer, pour ensuite s'opposer.
Une anonyme Kheira se raconte, mais ce sont des milliers de femmes qui se lisent dans ce tragique récit qui mêle les sentiments maritaux "humains" aux violences conjugales "bestiales". Une lecture de ces 180 pages qui vous dévorent en vous révoltant, vous interpellent en vous percutant en plein fouet. Vous y découvrez au fil des pages une Kheira que vous avez envie de prendre dans vos bras pour consoler ; puis non, c'est plutôt une femme que vous avez envie de prendre par les épaules pour la remuer, la secouer, la réveiller. Comment peut-on ainsi se laisser anéantir sans réagir ? Se laisser frapper sans s'enfuir ?
Peut-on à ce point manquer de "dignité" au nom de l'amour ? Se laisser tabasser parce que vous l'aimez ? Mais vous lisez et vous compatissez. Vous tentez de comprendre sans juger... Combien sont-elles en Algérie et dans le monde entier ces "Kheira" qui souffrent en silence, se laissent battre en silence, vivent sous silence et se laissent mourir en silence parce que la société ne veut pas les écouter ? Parce que la famille a osé les rejeter ? Ou tout simplement parce qu'elles pensent, naïvement, amoureusement, que "aimer" signifie aussi "tout accepter" sans sourciller ? "Cette nuit-là, ça n'en finissait pas... Il me battait... Partait dans sa chambre et cinq minutes plus tard revenait vers moi. Ça avait duré une heure, jusqu'à l'adhan... Il me laissait à chaque fois par terre, pliée sur moi-même, tremblante, avec la peur au ventre, n'osant pas bouger pour ne pas faire de bruit et l'attirer encore", peut-on lire.
Entre deuil, amour, drogue et querelles familiales, ce récit raconte une descente aux enfers qui n'en finit pas de connaître des rebondissements fracassants pour se terminer un jour, quelque part dans un lieu donné que tout le monde connaît. Un témoignage pour dire une désillusion vécue au nom d'un sentiment qui en réalité n'existait pas ou du moins pas comme il fallait. "Je voudrais montrer, preuves à l'appui, qu'il n'y a pas de happy end, de fin heureuse ou belle pour celles qui offrent leur personne à autrui... On n'offre pas sa vie, on la partage avec la personne qui nous aime et nous considère."
Samira B. O.

Récit Halte les filles, l'amour entre illusion et chute, de Kheira H.
Maison d'édition Lazhari Labter,
Edité en 2015, prix 600 DA.


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