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Amar Saâdani charge violemment Louisa Hanoune
Il la tient pour responsable des événements de l'APN
Publié dans Liberté le 02 - 12 - 2015

"Louisa est tombée dans l'hystérie après le départ de son parrain. C'est lui qui l'envoie aujourd'hui", accuse le SG du FLN, comme pour perpétuer sa diatribe contre le général Toufik, le chef du DRS déchu.
C'est un secrétaire général du Font de libération nationale très remonté qui s'est présenté, hier, en conférence de presse à l'issue de la réunion du bureau politique de sa formation pour tirer sur tout ce qui bouge, ne ménageant ni l'opposition ni certains députés de l'Alliance présidentielle réfractaires aux consignes lors de l'adoption, lundi, de la loi de finances 2016. Mais celui qui en a pris le plus pour son grade dans ce réquisitoire, c'est, sans conteste, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qu'Amar Saâdani a qualifiée, pince sans rire, de "poule qui ne pond pas", provoquant l'hilarité parmi les journalistes et les membres du bureau politique du FLN. Poussant davantage son mépris à l'égard de la pasionaria du PT, M. Saâdani ne l'a, à aucun moment, appelée par son nom, préférant, à chaque fois, utiliser son prénom. Les événements qu'a connus l'Assemblée nationale, lundi, à l'occasion du vote de la loi de finances 2016, semble avoir provoqué l'ire des tenants du pouvoir et, par ricochet, du patron du FLN qui en exprime ainsi ce sentiment à travers son laïus. "Louisa est tombée dans l'hystérie après le départ de son parrain. Elle ne maîtrise plus ses nerfs et parle de choses plus grandes qu'elle et son parti. C'est son parrain qui lui a créé son parti, qui l'a envoyée à Sant'Egidio, qui l'a placée à l'APN et qui l'envoie aujourd'hui", accuse le SG du FLN, comme pour perpétuer sa diatribe contre le général Toufik, le chef du DRS déchu. "Où était-elle quand Boudiaf a été assassiné ? Où était-elle quand 4 000 cadres ont été injustement mis en prison ? Elle n'avait pas dit un mot. Que veut-elle ? Rencontrer le Président ? Pour quoi faire ? Elle est la personne qui a le plus rencontré le chef de l'Etat", charge encore le
patron du FLN. Comme pour corser l'addition de Louisa Hanoune,
M. Saâdani estime que "le parrain est parti, mais l'Etat est resté".
Amar Saâdani est même allé jusqu'à imputer à Louisa Hanoune la responsabilité de ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale lundi. "Tout ce qui s'est passé est de la responsabilité de Louisa. C'est elle qui a donné instruction aux militants de son parti de passer à la casse et de recourir à la violence, alors qu'ils auraient pu exercer normalement leur droit lors du vote", accuse, catégorique, le patron du FLN, tout en proférant des menaces à peine voilées contre ceux qu'il considère comme "des fauteurs de troubles". "Le FLN ne restera pas les bras croisés face à cette déstabilisation des institutions", martèle-t-il. Le patron du FLN a ensuite passé un savon aux partis de l'opposition représentés à l'APN, évoquant "une minorité qui n'a pas la capacité de faire passer ses propositions et qui recourt à la violence pour exprimer ses opinions". Pourtant, plus loin, il n'hésite pas à se contredire en estimant que "ce qui s'est passé à l'APN lundi est déjà arrivé dans les plus grandes démocraties", citant, tour à tour, les USA, la Pologne, la Russie. Mais, à l'évidence, ces événements sont restés en travers de la gorge de l'orateur qui reproche à l'opposition de "faire croire aux gens que le pays est au bord du gouffre". Ce qui, selon lui, n'est pas le cas. "Cette loi a été adoptée et le pays va bien. La loi de finances est au service du citoyen. Elle intervient, certes, dans une période assez difficile. Mais elle n'a pas touché aux prix du pain et du lait, aux postes d'emploi", se défend-il à ce sujet. Le SG du FLN se tourne, ensuite, vers la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), la chargeant à son tour en la traitant d'"opposition stérile". "Qu'est-ce qu'ils représentent ? Le peuple n'a encore rien compris de ce qu'ils veulent. On a parlé de l'Etat civil, ils se sont bouché les oreilles. Qu'ils remplissent les salles", dit-il comme pour leur lancer un défi, lui qui promet de "grands rassemblements à travers le territoire national" dans le cadre de l'initiative du FLN. Les piques du secrétaire général du FLN n'ont pas épargné ses alliés dans le gouvernement. "Le FLN tient le gouvernail", lâche-t-il, donnant l'impression de confondre la majorité parlementaire et l'Etat algérien.
H. S.


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