Le désormais ex-entraîneur du MCO était ces dernières quarante-huit heures à Oran où il a été entendu, mardi, par le juge d'instruction du tribunal de la Cité Djamel dans l'affaire de la plainte qu'il avait déposée contre Krimo Hassani. Se disant diffamé et touché dans sa dignité et sa personnalité par le secrétaire général Abdelkrim Hassani qui l'avait accusé de lui avoir fait un doigt d'honneur à l'issue du match à El-Harrach, Cavalli avait porté l'affaire devant la justice. De passage à Oran après s'être engagé avec Al-Hilal du Soudan, le technicien corse avait, d'ailleurs, prévu une conférence de presse pour hier à 14h à l'hôtel Houna avant, finalement, de se raviser. À en croire une source autorisée, Jean-Michel Cavalli avait été dissuadé par certains hauts cadres de l'Etat à Oran de ne pas polémiquer à travers des déclarations à la presse à quarante-huit heures de l'importante rencontre MCO-MOB dans le cadre des 32es de finale de la Coupe d'Algérie. Ce n'est, toutefois, pas pour autant que le technicien corse compte se taire sur ce qu'il considère comme une injustice. "Aucun contrat ne me lie désormais au Mouloudia d'Oran, mais cela n'a pas été une résiliation à l'amiable mais plutôt un limogeage. Et contrairement à ce qui a été annoncé, je n'ai pas bénéficié d'un mois de salaire pour la simple et bonne raison que la direction du club ne m'a versé qu'un montant représentant mon dernier mois de travail. Je n'ai, donc, perçu aucune indemnité de départ", persiste et signe Jean-Michel Cavalli qui "ne pense pas maintenant à saisir la Fifa". Rien ne dit, toutefois, qu'il ne le fera pas dans un avenir proche. Soulignons, enfin, qu'une partie des supporters d'El-Hamri comptait rendre hommage hier après-midi à l'ancien sélectionneur national à travers une mini-fête symbolique.