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Comme un grain de sable
50 e partie
Publié dans Liberté le 26 - 12 - 2015

Résumé : Nabil était le fils unique d'une famille qui n'avait lésiné sur rien pour assurer son bonheur. À la fin de ses études, il épouse Wafa, une jeune étudiante de sa promotion. Ils étaient tombés amoureux l'un de l'autre et s'étaient promis amour et fidélité...Après le mariage, ils eurent un enfant... Nabil perdit son père, et son épouse refusa de prendre sa belle-mère en charge...
Malia vint au monde un jour de printemps. J'étais heureux comme un pacha... J'avais le choix du roi... Nazim, qui allait sur ses deux années, est surpris de constater qu'on ramenait un bébé à la maison. Je lui expliquais qu'il avait maintenant une petite sœur dont il devra prendre soin... Ah ! Mon bonheur ce jour-là était on ne peut plus complet, car pour l'occasion aussi, ma mère était venue passer quelques jours parmi nous.
Wafa récupère et reprend la direction de la maison. Ma mère rentre chez elle, et on dut mettre Nazim à la crèche pour alléger le fardeau de ma femme qui devrait s'occuper désormais de deux enfants.
Comme les affaires aussi marchaient bien, je propose à ma femme de prendre une année sabbatique. Ce qu'elle accepte sans hésiter. Elle me confie qu'entre les corvées d'allaitement, le ménage et la cuisine, elle n'en pouvait plus. Je lui suggère de ramener encore une fois ma mère à la maison, mais elle refuse catégoriquement cette fois-ci encore. Elle argumente ce refus par le fait que ma mère se faisait vieille, et avait plutôt besoin qu'on s'occupe d'elle. Ce qui pouvait être vrai... Je lui rétorque alors que les raisons se rejoignaient. Elle pourra vivre parmi nous pour se sentir moins seule, et nous serions heureux de l'avoir auprès des enfants. Notamment Nazim qui s'attachait de plus en plus à elle... Wafa maintient son refus, et moi, pauvre bougre, je n'eus même pas la présence d'esprit d'affirmer mon autorité. Je n'aimais pas les scènes de ménage, et avec deux enfants entre nous, je ne voulais en aucun cas créer un antécédent de conflit familial. Les jours passèrent. Les enfants grandissaient. Wafa avait prolongé son congé. Elle occupait agréablement ses journées. Chaque jour, elle promenait le bébé, et faisait du shopping. Au début, je ne remarquais même pas le subit intérêt qu'elle portait à sa petite personne. Elle s'était métamorphosée... Je la trouvais même un peu rêveuse et lunatique... Elle avait opté pour une nouvelle coupe de cheveux, un nouveau style d'habillement... Son parfum aussi était différent de celui qu'elle utilisait d'habitude... Wafa embellissait... Le jour où je lui en fais la remarque, elle me réplique, que je suis toujours le dernier à relever de tels détails. Je fus forcé de le reconnaître, car souvent, je rentrais tard et épuisé avec l'unique envie de dîner rapidement et de me coucher. Je voyais à peine les enfants. Wafa par contre, avait toute la journée devant elle pour faire ce qu'elle voulait. La petite Malia avait maintenant deux années. Elle était une véritable petite poupée, curieuse de tout, qui courait à travers tout l'appartement sans se lasser. Cet été-là, je décidais de prendre quelques jours de vacances. Nous sommes partis dans un pays voisin pour quelques semaines. Les enfants s'étaient bien amusés, et nous, nous nous sommes bien reposés.
À la rentrée, Wafa confie la petite à une nourrice pour reprendre son travail. Ma mère nous rendait de temps à autre visite, mais je n'osais lui proposer de garder Malia, de crainte de soulever un malentendu entre elle et ma femme. La vie continuait son cours.
Trois années passent. Les enfants étaient scolarisés. Nazim travaillait bien à l'école, et Malia était à la crèche. Nous menions une vie paisible et loin des aléas de tous les ménages qui nous entouraient...Enfin, je le croyais... Si on m'avait dit que ce que je prenais pour bonheur n'était qu'un vernis qui cachait les malversations de ma propre femme, je ne l'aurais jamais cru.
Nabil pousse un long soupire et allume une cigarette avant de poursuivre :
-Wafa avait un amant !
Nawel sursaute :
-Pardon... ?!
Il hoche la tête et rejette la fumée de sa cigarette avant de poursuivre :
-Oui... Ma femme me trompait... Aveuglé par un amour sans merci, je ne pouvais le deviner.
Je ne pouvais même pas envisager que c'est justement pour cette cause qu'elle ne voulait pas de ma mère à la maison. Elle avait une relation depuis la naissance de Malia... Une relation avec son directeur d'entreprise.
Il avait débité ces derniers mots avec difficulté. Sa gorgé était nouée et Nawel lui tendit un verre d'eau :
-Nabil... Heu... Je suis vraiment désolée d'avoir éveillé en toi tous ces mauvais souvenirs... Je ne pouvais pas deviner que ta femme te trompait et...
Il lève une main :
-Et moi donc ? Moi l'imbécile qui lui faisait confiance. Je ne savais pas qu'elle recevait cet homme sous mon propre toit !
C'était au tour de Nawel d'être offusquée :
-Non... Je... Je ne peux te croire...
Il soupire :
-Un mensonge... Toute ma vie était un mensonge... J'avais bâti mon ménage sur des chimères... Wafa, la fidèle, tu te rends compte ! Son nom même est synonyme de fidélité, alors que tout n'était que tromperie et trahison.
(À suivre) Y. H.


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