Le Conseil constitutionnel a indiqué, hier, que les recours jugés, introduits par les candidats, n'ont entraîné aucune incidence sur les résultats des élections relatives au renouvellement de la moitié des élus du Conseil de la nation. Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel ajoute avoir enregistré 10 recours émanant des wilayas de Mila, Mostaganem, Oran (2), El-Bayadh, Naâma, Tissemsilt, Sidi Bel-Abbès, Tipasa et Blida. "La recevabilité de 3 recours sur le fond de Mostaganem (2) et Naâma n'entraîne aucune incidence sur l'élection des deux candidats élus dans les deux wilayas concernées", précise la même source. Le Conseil constitutionnel souligne avoir "examiné ces recours en s'appuyant sur tous les moyens légaux de vérification", ajoutant avoir délibéré sous la présidence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci. Le parti du Front de libération nationale (FLN) est arrivé en tête aux élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation avec 23 sièges, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 18 sièges. Selon les résultats définitifs, les indépendants arrivent en troisième position avec 4 sièges, suivis du Front des forces socialistes (FFS), avec 2 sièges et d'El-Fadjr El-Djadid avec 1 siège. Le RND garde toutefois la majorité au niveau du Conseil de la nation avec 43 sièges à l'issue de ces élections, suivi du FLN avec 40 sièges. Le Conseil de la nation, la Chambre haute du Parlement algérien, a été créé lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel. APS
