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La diplomatie de Mohammed VI décriée
Le Maroc isolé sur la scène internationale
Publié dans Liberté le 11 - 07 - 2005

Face à l'absence de soutien aux thèses expansionnistes marocaines, le chef de la diplomatie royale fait l'objet, depuis quelques jours, de nombreuses critiques. Se rendant subitement compte que le Maroc est pratiquement isolé sur la scène internationale, les milieux politiques locaux s'en prennent alors à Mohamed Benaïssa. Certains vont jusqu'à l'accuser d'abuser du bluff systématiquement dans l'accomplissement de sa mission. Selon les analystes, le Maroc a perdu énormément de terrain face à l'Algérie, qui domine plus que jamais la scène maghrébine. Ils estiment que le renflouement des caisses algériennes par l'augmentation des prix du pétrole place Alger en position de force.
La reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) par le Kenya est considérée comme une bourde impardonnable, d'autant plus qu'elle intervient après celle de l'Afrique du Sud. Le fait que l'ambassadeur marocain à Nairobi se trouvait en congé au Maroc lors de l'annonce de l'événement représente, aux yeux des détracteurs de Benaïssa, une preuve supplémentaire de l'incompétence de sa diplomatie. Ce qui semble irriter davantage l'entourage du souverain alaouite est le revirement de l'Espagne dans sa position vis-à-vis du conflit du Sahara occidental, qui soutient désormais la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. En effet, le fait que le ministre ibérique des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a développé devant le Parlement espagnol l'idée d'organisation d'un référendum, tel que souhaité par l'ancien Premier ministre Jose Maria Aznar et l'Algérie, a sérieusement ébranlé le trône royal. Ainsi, le Maroc a pratiquement perdu tous ses appuis en Europe, à l'exception de la France, dont le soutien est jugé très aléatoire par les observateurs, en raison des bouleversements politiques que connaît l'Hexagone depuis le non au référendum sur le traité de Constitution européenne.
Même l'alliance de Rabat avec Washington est qualifiée d'incertaine. Le fait que l'Administration Bush a vertement rappelé à l'ordre dernièrement le Maroc à propos de la traduction en justice de Nadia Yassine, la fille du leader de la puissante organisation islamiste Al-Adl oua al-Ihsan, pour avoir fait part de sa préférence pour un régime républicain, équivaut à une nouvelle gifle pour la diplomatie de Mohamed Benaïssa. Partant de là, on se demande dans les milieux initiés marocains jusqu'à quand Mohammed VI laissera-t-il son ministre des Affaires étrangères collectionner les revers. Ils estiment que le recul enregistré par le Maroc au Moyen-Orient, où il est quasiment absent depuis le décès de Hassan II, est l'une des raisons de sa perte de vitesse sur la scène internationale, qui se traduit maintenant par sa faiblesse à convaincre de la justesse de ses positions.
La régression aurait donc commencé avec l'avènement de Mohamed Benaïssa à la tête de la diplomatie marocaine, qui manque depuis de cohérence et de continuité, toujours selon ses détracteurs.
Cependant, une chose est sûre, le dernier message du roi du Maroc à Abdelaziz Bouteflika, dans lequel il fait preuve de plus de retenue dans son langage en direction de l'Algérie, confirme que Rabat est aux abois.
K. ABDELKAMEL


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