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La loi de l'impunité
La CFA ne sait plus sévir contre les arbitres faussaires
Publié dans Liberté le 15 - 02 - 2016

Chaque journée de championnat de Ligue 1 professionnelle apporte son lot d'erreurs d'appréciation d'arbitres qui faussent souvent les résultats techniques des rencontres et influent directement sur le parcours des équipes, d'où cette grande méfiance et suspicion qui se sont installées dans les clubs vis-à-vis des referees. Les journées se suivent et se ressemblent sans aucune amélioration constatée sur le terrain ; ce sont toujours les mêmes qui sont utilisés, et ce, en dépit de leur flagrantes erreurs ; il y a une sorte d'impunité qui s'est installée dans le corps arbitral ; sous l'ère de Rachid Medjiba, Abdelkader Chaâbane ou Mohamed Khelaïfia les arbitres reconnus coupables d'erreurs graves étaient sanctionnés de facto, aujourd'hui avec la version Khelil Hammoum, les arbitres fauteurs ne sont pas sanctionnés. Ils sont versés au niveau des divisions "amateur" ou "inter-région" juste un ou deux matchs avant qu'ils ne soient repris de nouveau en Ligue 1. Cette manière de faire a encouragé la médiocrité dans ce corps, ce qui a fait dire à un arbitre : "Qu'on faute ou pas, on est toujours utilisés". Le patron de la CAF doit impérativement rétablir les sanctions réelles, car sa stratégie n'a donné aucun résultat probant sur le terrain, et ceux qui le conseillent l'ont mené droit dans le mur ; le pire est à craindre à l'avenir. Certains s'interrogent : pourquoi nos arbitres n'arrivent-ils plus à se maîtriser sur le terrain en commettant parfois des erreurs de novice ? C'est simple, nos arbitres ne sont pas pris en charge par des formateurs compétents qui ont un passé exemplaire et une formation solide. Ce sont toujours les mêmes arbitres pseudo internationaux, qui n'ont jamais dirigé la moindre rencontre CAF ou FIFA et qui ont quitté le circuit depuis longtemps, qui ont la charge de la formation. Des arbitres internationaux actuellement en exercice se sont plaints de la qualité très médiocre de la formation qui leur est dispensée. "On ne pourra jamais progresser avec ces gens-là qui n'ont aucune expérience au plan international", chuchote un arbitre international en fonction.

Les rapports des évaluateurs sont ignorés
Le conseiller spécial du président de la CFA a écarté toutes les compétences susceptibles d'apporter un plus à l'arbitrage. "Il incarne le mal de l'arbitrage", confie une source à Liberté. Des spécialistes de l'arbitrage nous expliquent que cette cascade d'erreurs est la résultante des mauvais choix des formateurs choisis par la CFA. "Je ne suis pas étonné d'assister à ce genre d'anarchie dans ce corps dans la mesure où ceux qui composent la CFA sont loin d'être des exemples. Ils ne sont là que pour leur intérêt personnel, ils attendent les fins de semaine pour récupérer leur ordre de mission et partir au stade moyennant 10 000 DA par match, ils n'aiment pas l'arbitrage. Qui forme aujourd'hui les arbitres ? Ce sont ceux qui ont un passé souillé dans l'arbitrage, en plus ils n'ont aucun CV ni compétence ; le plus grave, lors du dernier stage des arbitres au CTN, un formateur a demandé le programme du séminaire, on lui a dit qu'il n'a pas été établi ; il est resté éberlué. Sur les désignations, ce sont toujours les mêmes qui reviennent, à savoir Benbrahma, Bekouassa, Necib, Arab, Bennouza, Mial et parfois Houasnia ; ce n'est pas normal tout ça. Ces arbitres-là vont se casser les dents ; ils sont mis sous pression quotidienne ; il y a une très mauvaise gestion sur ce plan-là. La FAF doit intervenir pour mettre de l'ordre dans cette CFA qui prend l'eau de toute part", révèle cet ancien arbitre. Khelil Hammoum, qui n'est pas issu du corps arbitral, a fait confiance à des gens qui n'ont aucune expérience dans le domaine de la gestion, d'où cette cacophonie qui s'est installée au niveau de cette structure technique. L'autre erreur stratégique commise par le patron de la CFA est liée à l'évaluation des arbitres. Au lieu de prendre en compte les rapports des évaluateurs d'arbitres, il s'est appuyé sur les images de la Télévision nationale qui ne reflètent guère la prestation des arbitres. À titre d'exemple, la piètre prestation de Necib Redouane lors du match USMB-DRBT (1-1) de la 19e journée où il avait omis de siffler un flagrant penalty pour Blida.
L'évaluateur de cet arbitre a rédigé un rapport accablant contre Necib, en lui attribuant la note de 6,9 au lieu d'une sanction de la CFA ; il a été promu en dirigeant NAHD-USMH (3-0). Pourquoi ? tout simplement le consultant de l'EPTV l'a défendu avec de grossiers mensonges, en affirmant qu'il n'y avait pas de pénalty alors qu'il était des plus évidents de l'avis de tous, même de Serrar qui était sur le plateau. Si le président avait pris en compte ce rapport, il aurait suspendu Necib. Hammoum devrait revoir sa copie en faisant confiance aux gens compétents et éviter ce conseiller qui l'a pris en otage, car l'arbitrage s'achemine droit dans le mur si des mesures radicales ne seront pas prises dans l'immédiat.
R. A.


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