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Le gouvernement sollicite l'argent des Algériens
Le Premier ministre a annoncé le recours à l'emprunt obligataire pour faire face à la crise
Publié dans Liberté le 03 - 03 - 2016

Cet emprunt avec un taux d'intérêt de 5% sera lancé le mois prochain et constitue un des leviers pour juguler les effets de la crise financière, consécutive à la baisse des revenus pétroliers.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a déclaré hier, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session parlementaire de printemps, que des mesures seraient déjà prises par le gouvernement pour éviter à l'Etat et aux entreprises publiques de recourir à l'endettement extérieur, désavouant, du coup, son ministre de l'Energie, Mohamed Khebri, qui, lors de sa dernière sortie médiatique, n'avait pas écarté cette éventualité pour le financement des investissements de Sonatrach. M. Sellal qui reconnaît que le spectre de la crise financière, conséquence directe de la dégringolade des prix du pétrole qui plane plus que jamais sur le pays, est plutôt favorable au recours à l'emprunt obligataire pour juguler la baisse des recettes nationales et maintenir les équilibres économiques et financiers du pays.
"Aujourd'hui, nous faisons face à une situation économique précise et difficile. Que tous les gens comprennent cela ! Les prix du pétrole oscillent entre 30 et 35 dollars, soit moins que le prix référentiel du Fonds de régulation des recettes (FRR), fixé à 37 dollars. C'est cela notre problématique, mais Dieu merci, et je le confirme, malgré la baisse des prix du pétrole à laquelle nous sommes confrontés, depuis 2014 à ce jour, nous arrivons à encore maîtriser la situation économique et les grands équilibres financiers du pays. Cependant, nous sommes dans l'obligation de prendre davantage de mesures dans la perspective d'asseoir une nouvelle stratégie économique à partir du mois prochain. C'est un dossier que nous sommes en train d'étudier. Il est plus que jamais nécessaire que nous options pour quelques nouvelles réformes supplémentaires. Notre objectif est de définir un programme économique allant de 2016 à 2019. Le but est de maîtriser notre économie. Dans cette
optique, nous avons déjà pris quelques mesures qui nous éviteront le recours à l'endettement extérieur. Il s'agit d'aller vers des emprunts obligataires, avec un taux élevé à 5%, que nous comptons lancer dès le mois prochain", a annoncé M. Sellal lors de son discours, visiblement préparé. Ceci, tout comme il n'écarte pas l'éventualité de recourir à l'article 46 de la loi sur la monnaie et le crédit permettant au Trésor public de s'endetter auprès de la Banque centrale (BCA). D'autres mesures, ajoute-t-il, sont, par ailleurs, attendues à l'occasion de la tripartite (gouvernement, patronat et UGTA) prévue pour le mois de juin prochain.
"Lors de la tripartite que nous comptons organiser au mois de juin prochain, le gouvernement exposera son projet économique aux partenaires économiques et sociaux pour son enrichissement avec d'autres mesures", a-t-il indiqué, sans, toutefois, préciser la date de cette réunion tripartite. S'il avoue que la crise économique pèse plus que jamais sur le pays, le Premier ministre se veut néanmoins rassurant quant à ne "jamais" remettre en cause les acquis sociaux. "Je tiens à rappeler que nous n'allons en aucun cas toucher au volet social de l'Etat. Vous l'aurez d'ailleurs remarqué que nous ne l'avons pas fait même deux ans après l'avènement de la crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole", a-t-il martelé.
Au sujet d'un éventuel changement de gouvernnement, Sellal s'est montré plutôt évasif dans sa réponse. "Beaucoup de citoyens et les médias notamment parlent depuis un moment de changement au sein du gouvernement. Ils ont le droit d'en parler, certes, mais ils ne doivent pas perdre de vue les lois de la République. La seule et unique référence reste la Constitution qui est claire là-dessus, que ce soit dans l'ancienne Constitution ou l'actuelle, rien n'oblige le président de la République à changer de gouvernement", a-t-il rappelé. Et comme pour mettre fin à ce feuilleton, il a tenu à préciser qu'un "grand travail attend (son) gouvernement".
M. Sellal ajoute à qui veut l'entendre qu'"en plus de cela, l'Algérie a des institutions, un Président élu et un Premier ministre qu'il a désigné". Rappelant, presque inutilement, les hypothèses d'un changement gouvernemental (partiel ou profond), M. Sellal a, en conclusion, appelé à "laisser le Président exercer les prérogatives qui lui sont exclusivement réservées". "Il existe trois hypothèses de changement : soit le Président change tout le gouvernement, ce qui relève de ses prérogatives exclusives, soit il procède à un changement partiel, et la troisième et dernière hypothèse est qu'il n'opère aucun changement. Donc, laissez-le exercer ses prérogatives et rien ne l'oblige à procéder à un changement", a-t-il exhorté, sans pour autant citer une quelconque partie.
Farid Abdeladim


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