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58e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 16 - 05 - 2016

Résumé : Houria envoie un télégramme à Amar pour le prévenir sur l'état de sa fille. Ce dernier prend quelques jours de congé et rentre au bled. Son épouse s'était parée de ses plus beaux atours pour le recevoir. Mais préoccupé par l'état de Meriem, Amar ne la regarde même pas.
Amar, fatigué par le voyage et les circonstances qui l'ont obligé à venir aussi précipitamment, ne la regarde même pas, et à peine arrivé, il demande des nouvelles de sa fille, sans s'occuper du reste. Ce qui fera froncer les sourcils à sa femme. Mais Taos, qui comprenait l'anxiété de l'homme, s'empressa de le conduire auprès de Meriem qui dormait dans sa chambre.
Son père s'assoit à son chevet et passe la main sur son front :
-Comment est-ce arrivé ?
-Je ne connais pas les circonstances en détail, lance Taos, qui craignait la foudre de Houria. Je pense que Meriem est sortie pour se promener, et elle a glissé dans la neige. Ce n'est pas grave. Elle est jeune et sa fracture ne sera plus qu'un mauvais souvenir dans quelques jours.
Amar tire son paquet de cigarettes et en allume une, avant de répondre :
-Meriem est très prudente pourtant.
-Quand cela arrive, on n'y peut rien.
La porte s'ouvre et Houria se
pointe :
-Amar ! Tu dois être fatigué. Laisse Meriem faire sa sieste, et rejoins-nous dans la grande salle. Nous allons prendre le café tous ensemble.
-Je n'ai pas envie de prendre un café.
Aïssa souriait, et son père le prend dans ses bras pour le serrer contre lui :
-Mon cher fils !
-Il est un peu malade ces derniers temps.
-Malade ?
-Il fait juste ses dents, s'empresse de dire Taos, en lançant un regard plein de reproches à Houria.
-Il fait ses dents ?
-Oui. Les prémolaires et les molaires. Ce sont les plus dures.
Amar jette un regard foudroyant à son épouse :
-Pourquoi ne l'as-tu pas fait ausculter par un pédiatre ?
-Il faut descendre en ville.
-Tu aurais pu demander à quelqu'un de t'y accompagner.
-J'ai vu que la fièvre avait baissé.
-Tout est rentré dans l'ordre, précise Taos qui voyait venir un orage. Allons Amar ! Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
Meriem s'agite et ouvre les yeux. En voyant son père, elle se redresse sur son lit :
-Papa !
-Ma chérie, comment te sens-tu ?
-Pas trop mal ! Le plâtre me dérange un peu bien sûr, mais tout compte fait, cela aurait pu être pire.
Amar tend le bébé à son épouse et prend sa fille dans ses bras :
-Oh ! Meriem. Depuis que j'ai reçu le télégramme, l'inquiétude ne m'a pas quitté.
-Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ce télégramme, mais je t'assure qu'il n'y a aucunement lieu de s'inquiéter. (Elle se met à rire) Tu vois bien que je suis encore vivante.
-Oui ma fille, grâce à Dieu, tu as l'air en bonne forme. Il faut qu'on te nourrisse bien afin que tu reprennes tes forces rapidement.
-Taos me gâte. Je ne manque de rien. Et chaque soir, je partage un moment de lecture avec ses enfants. Je suis vraiment bien entourée.
Amar se lève et passe la main sur son visage fatigué :
-Je respire enfin.
(À suivre)
Y. H.


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