"Nous achetons une citerne à 1000 DA depuis la multiplication des coupures d'eau potable qui dure depuis des années. Le village n'est approvisionné qu'au rythme de deux jours par mois", nous a déclaré, non sans regrets, un habitant du village de Bir Aïssa, à quelques kilomètres du chef-lieu de la commune de Aïn Tassera à l'est de Bordj Bou Arreridj. Selon les déclarations d'autres habitants que nous avons rencontrés, la situation a engendré une insuffisance d'eau potable ce qui a suscité le désagrément et le mécontentement des citoyens, désormais contraints de se débrouiller pour aller chercher l'eau selon leurs propres moyens. Pour s'approvisionner, les habitants se tournent vers des sources naturelles se trouvant à des kilomètres de leurs habitations. D'autres se rabattent sur l'achat de citernes et de l'eau minérale. La population est confrontée à une piètre qualité de vie et ne cesse de lancer des appels pressants aux responsables pour prétendre à une meilleure distribution de cette ressource. Il convient de trouver vite une solution à ce problème. "Nous sommes confrontés ces derniers temps au manque d'eau potable. Parfois, nous restons jusqu'à vingt jours sans la moindre goutte d'eau dans les robinets. Les promesses des responsables locaux de prendre en charge notre doléance n'étaient en réalité que de la poudre aux yeux", précise un habitant. Il faut rappeler que depuis le début de la semaine, les habitants du village ont organisé des sit-in en signe de protestation contre la pénurie d'eau, surtout en cette période de grandes chaleurs. Ils font endosser l'entière responsabilité à l'APC tout en réclamant l'intervention des autorités locales en vue de trouver une solution définitive à ce problème qui n'a que trop duré. "Nous exigeons cette fois ci une intervention rapide et sérieuse pour mettre fin à ce calvaire", précisent nos interlocuteurs. Chabane BOUARISSA
