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25e partie
Méprise
Publié dans Liberté le 28 - 08 - 2016

Résumé : Alors qu'elle s'apprêtait à entamer sa leçon de conduite, Malika est abordée par Rachid. Elle tente de l'esquiver, mais il s'implante devant elle et veut savoir si elle sort avec Chahine. La jeune femme le rabroue et s'éloigne de lui.
Le lendemain, Malika se rend au service des archives pour récupérer quelques documents et rencontre Anissa, la collègue du premier étage. Cette dernière s'approche d'elle pour la saluer.
- Bonjour Malika, comment vas-tu ?
- Bien. Et toi ?
Elle hausse les épaules et affiche une triste mine.
- Assez bien. Baya, ma copine de bureau, est malade et je m'inquiète pour elle.
- Oh ! Je suis désolée. Est-ce grave ?
- Je ne le sais pas encore. Le médecin lui a demandé de faire des analyses.
- Ne t'inquiète donc pas, elle n'est peut-être pas aussi malade que ça.
- Je l'espère pour elle.
Malika récupère quelques documents, puis recule et referme l'armoire :
- Je m'en vais, Anissa. Bonne continuation, lance-t-elle en tournant les talons.
- Attends un peu, Malika.
La jeune femme revient sur ses pas.
- Oui Anissa ? Tu as besoin de quelque chose ?
- Je voulais t'inviter à déjeuner.
- C'est gentil de ta part, mais il se trouve que je ne déjeune pas, je suis au régime.
- À dîner alors.
- Je ne sors pas le soir Anissa. Tu peux toujours proposer à quelqu'un d'autre de te tenir compagnie en attendant que Baya reprenne ses activités.
- J'aimerais te poser une question, Malika.
- Oui. Vas-y
- Est-ce vrai que Rachid, notre médecin, te courtise ? Tous les collègues en parlent, et je voulais...
Malika lève les yeux au ciel :
- Je comprends mieux ton insistance à m'inviter. C'était pour satisfaire ta curiosité à mon égard.
Elle fait un geste de sa main et s'éloigne :
- Au revoir Anissa. Tu m'excuseras, mais j'ai laissé mon bureau ouvert.
Elle court plus qu'elle ne marche vers la sortie, et c'est soulagée qu'elle se retrouve dans le grand couloir pour monter les escaliers qui mènent à son bureau. À bout de souffle, elle s'accorde quelques minutes, avant de s'installer devant son ordinateur.
Les gens sont curieux et futés, se dit-elle. Cette Anissa voyait sûrement en elle ce qu'elle n'était vraiment pas. Elle repense à la conversation qu'elle avait eue la veille avec Rachid dans le hall du rez de chaussée. Quelqu'un les avait-ils surpris ?
Elle travaille d'arrache-pied jusqu'à la mi-journée, puis descend au foyer pour prendre un café.
Lorsqu'elle rejoint son bureau, elle remarque que Chahine était revenu et avait un air anxieux.
- Quelque chose ne va pas, Chahine ?
(À suivre) Y. H.


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