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La décharge publique située sur la RN26 à Sidi Aïch décriée
Béjaïa
Publié dans Liberté le 31 - 08 - 2016

"Dans la wilaya de Béjaïa, l'entrée d'une agglomération est indiquée non pas par une enseigne, mais par la présence d'une décharge sauvage au bord de la route." C'est le constat amer fait par un citoyen de la ville des Hammadites qui tire la sonnette d'alarme sur la prolifération des décharges sauvages. "Mais où jeter tous ces déchets ?" C'est la question qui se pose avec acuité dans la wilaya de Béjaïa, devenue ces dernières années un dépotoir à ciel ouvert. Pour ne citer que Béjaïa-Ville, Boulimat, Beni Ksila, Tala Hamza, Oued Ghir, Sidi Aïch, El-Kseur, Timezrit ou encore du côté de Souk El-Tenine, Aokas, Akbou, Amalou, Boudjellil , Tazmalt et Melbou, c'est le même constat. À signaler aussi que Béjaïa est parmi les rares wilayas du pays qui ne dispose pas encore de centres d'enfouissement technique (CET). La décharge publique de Sidi Aïch, implantée à l'entrée de la ville, à proximité de la RN 26, illustre on ne peut mieux la légèreté avec laquelle est pris en charge ce volet important et qui a un rapport direct avec la santé publique. Et c'est dans ce sens qu'une association de la localité vient de tirer la sonnette d'alarme. Dans sa déclaration, elle interpelle les autorités locales : "Notre commune connaît une situation dramatique sur le plan écologique et environnemental, qui menace la santé publique, causée par la décharge communale, d'où émanent des odeurs nauséabondes et incommodantes provenant de l'incinération des ordures avec des moyens primitifs utilisés en brûlant les déchets. Une situation déplorable supportée par les citoyens qui ont peur pour leur santé et celle de leurs familles en raison des émanations polluant l'air et l'environnement. Notre appel est adressé aux autorités concernées afin d'intervenir, car il y a urgence. Les citoyens sont affectés par l'odeur pestilentielle qui se dégage et qui les oblige à se cloîtrer chez eux, fermant ainsi portes et fenêtres pour échapper à cette odeur insupportable. Imaginez un peu les effets que cela implique, surtout en cette période de grandes chaleurs. Que les concernés interviennent car la santé des innocents est menacée." Cela dénote, encore une fois, que la problématique de la gestion des ordures ménagères reste entièrement posée. Aussi bien au chef-lieu de wilaya que dans la majorité des communes que compte la wilaya de Béjaïa, on se débrouille comme on peut. "C'est terrible comme nos villes sont sales. Il faut impérativement promouvoir sans cesse des actions d'information et de sensibilisation en matière d'environnement. Les responsables à tous les niveaux doivent réagir. La prolifération des décharges publiques anarchiques, à défaut d'une sérieuse prise en charge de ce problème épineux, risque d'engendrer des conséquences néfastes sur la santé publique", renchérit M. Abderazak, cadre de la santé à l'hôpital de Sidi Aïch.
A. H.

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