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40e partie
Kidnapping
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2016

Résumé : Narimène et Racim reçoivent la visite de la police. Les deux inspecteurs posent quelques questions. Une piste est tracée. L'enquête permettra peut-être de retrouver rapidement le ravisseur et de récupérer l'enfant. Un des policiers affirme que les appels venaient d'un taxiphone.
Son collègue acquiesce.
-Allons relever les numéros des deux taxiphones de la plage. Il y a peut-être un espoir pour retrouver la trace de ce voyou dans la journée.
Il se retourne vers Racim.
-Nous allons tout faire pour retrouver le petit. Ces kidnappings d'enfants ont fait trop de victimes ces derniers temps.
Narimène demande d'une voix tremblante :
-Vous croyez qu'ils ne vont pas faire du mal à Choukri ?
-Nous l'espérons pour vous, madame. Je vous suggère de rester chez vous et d'attendre notre prochain passage.
-Et si jamais il nous rappelle ?
-S'il vous rappelle, vous essayerez de retenir son attention au maximum afin qu'on puisse retrouver sa trace.
-J'ai compris, lance Racim. Son coup de fil vous permettra de localiser l'appel et en conséquence de mettre la main sur lui.
-C'est ça.
-Il vous a peut-être vu entrer chez nous, dit Narimène. Il sait que vous êtes des policiers. Ne va-t-il pas s'évaporer dans la nature ?
-Nous connaissons les desseins de ce genre d'énergumènes, madame. Ce sont des lâches. Une fois qu'ils savent qu'ils sont filés, ils se taillent.
-Mais... Et mon enfant. Et mon bébé ?
-C'est pour cela justement que nous aimerions l'épingler avant qu'il ne fasse du mal à votre enfant ou qu'il ne prenne la poudre d'escampette.
-Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi ces choses nous arrivent alors que nous sommes une famille sans problème, qui n'est là que pour passer quelques jours de détente ?
L'inspecteur hausse les épaules.
-Vous savez, les rapts d'enfants sont devenus la manière la plus sûre d'avoir une rançon. Les parents s'endettent pour payer les sommes demandées, dans le seul but de récupérer leurs gosses vivants. Après, ils ne veulent plus avoir affaire ni à la police ni à autrui.
Souvent, lorsque l'affaire se termine mal pour eux, les ravisseurs abandonnent les enfants dans un endroit perdu et disparaissent. Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de retrouver Choukri sain et sauf.
Les deux policiers quittent les lieux. Racim referme la porte derrière eux et revient vers Narimène qui faisait un malaise. Il la fait asseoir et court lui ramener un verre d'eau fraîche dans la cuisine. Elle le boit et le dépose brutalement sur la petite table du salon.
-Et maintenant ? Qu'allons-nous faire ? Attendre que notre bébé trépasse pour nous désoler et nous lamenter sur notre sort ?
-Du calme, Narimène. Nous avons fait tout ce qu'il fallait. Laissons la police agir. Je pense que ces deux inspecteurs savent très bien ce qu'ils font.
-Et le ravisseur aussi.
-Certes. Mais maintenant nous ne sommes pas les seuls à l'affronter. Il y a toute une armada d'agents de renseignements qui tentent de le localiser. Jamais nous ne pourrions le retrouver sans leur aide.
Narimène s'agite.
-Et si...
Elle déglutit et passe sa langue sur ses lèvres gercées.
-Et si jamais, se sachant filé, il tue Choukri ?
Racim met la main sur son épaule.
-Je ne veux même pas envisager cette alternative.
Narimène craque.
-Il faut l'envisager, Racim. Il faut l'envisager ! Mon Dieu, mon pauvre bébé. Hormis son petit maillot et sa casquette, il ne portait pas d'autres vêtements. Tu imagines Choukri à moitié nu, et peut-être à moitié mort de faim, entre ces mains criminelles.
Elle prend le verre devant elle et le lance de toutes ses forces à l'autre extrémité du salon où il se fracasse en mille morceaux. Elle s'attaque ensuite à un vase, mais n'eut pas le temps de lui faire subir le même sort, car Racim le lui arrache des mains et l'attire vers lui.
-Calme-toi, ma chérie. Calme-toi.
-Me calmer ? Mon fils est en danger, et tu veux que je garde mon calme ?
-Je suis aussi inquiet que toi Narimène. Je suis son père, ne l'oublie pas. Cependant, tes crises de colère n'arrangeront pas les choses. Nous devrions plutôt laisser la police faire son travail et nous verrons ensuite ce qu'il y aura lieu de faire.
(À suivre) Y. H.


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