L'ONTA met en cause la société privée de taxis qui refuse de prendre en considération l'introduction du compteur au lieu du système des places. Le torchon brûle à nouveau entre les chauffeurs de taxi affiliés à l'ONTA (Organisation nationale des transporteurs algériens) de la wilaya d'Oran aux exploitants de la nouvelle société privée de taxis à Gdyel, concernant l'application du mode de fonctionnement de travail régissant les clauses réglementaires. L'ONTA met en cause la société privée de taxis qui refuse de prendre en considération l'introduction du compteur au lieu du système des places. Lors d'une réunion tenue au siège de l'ONTA, il a été décidé de dénoncer à l'unanimité les "désagréments générés par le non-respect de l'application de la réglementation en vigueur", soutiennent les représentants de l'ONTA. Ces derniers ont menacé de durcir leurs revendications en organisant des sit-in de protestation devant le siège de la direction du transport à Oran. Dans ce bras de fer qui oppose les deux parties, les syndicalistes accusent ouvertement les pouvoirs publics de "pousser les choses au pourrissement". "Cette situation qui dure depuis des mois pénalise la corporation des chauffeurs de taxi et les usagers qui se font gruger par cette société privée de taxis", déplore-t-on. L'accumulation des problèmes, nés de cet état de fait, a poussé l'ONTA à interpeller les autorités locales pour trouver une solution à ce problème qui perdure depuis plus de 2 ans. "Les promesses des responsables locaux quant au dénouement de cette situation n'ont pas été tenues, en dépit d'une date butoir qui a été fixée pour assainir ce conflit professionnel qui risque de faire boule de neige", selon le collectif des chauffeurs de taxi de l'ONTA. "Nous exigeons l'application de l'article 03-05 relatif à la mise en place du compteur pour le transport intra-muros qui pénalise les 60 chauffeurs de taxis urbains à Gdyel", a-t-on affirmé. Enfonçant le clou, les représentants du collectif ont précisé que "les services de sûreté de la daïra de Gdyel ont été sensibilisés", regrettant toutefois qu'"aucune suite n'ait été donnée à nos doléances". Dans ce contexte, le collectif lance un appel pressant aux responsables à Gdyel pour "faire respecter cette disposition pourtant approuvée par la commission de daïra depuis plus d'une année". En tout état de cause, le syndicat a insisté sur la nécessité de faire appliquer la réglementation en vigueur pour inciter les exploitants de la société privée de taxis "à prendre leurs responsabilités en se conformant à la loi". K. REGUIEG-ISSAAD