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Pas de RDV en radiothérapie dans des hôpitaux de Blida à cause d'une panne de scan de traçage Des cliniques privées proposent des forfaits à 71 millions de centimes
Faut-il être riche pour se traiter d'un cancer en Algérie ? Selon toute vraisemblance, le pays s'achemine vers cette situation inéquitable. En témoigne un groupe de malades, diagnostiqués récemment avec des cancers, qui s'est rapproché de Liberté. Originaires de Blida, ces patients sont orientés objectivement vers les services oncologiques de cette ville pour être mis sous un schéma thérapeutique. Il n'en demeure pas moins qu'ils ont obtenu des RDV sur quatre mois pour des séances de radiothérapie. En sus, on les a informés que le scan de traçage de l'hôpital est en panne depuis presque deux mois, leur suggérant de faire cet examen dans une structure privée. De ce côté-là, c'est carrément l'offre concomitante. L'examen ne peut être réalisé sans une inscription à 31 séances de radiothérapie pour un forfait global de 710 000 DA. À Alger, le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC), qui reçoit des patients atteints de cancers, des quatre coins du pays, est fortement sous pression et ne peut donc constituer une alternative.