Le prix de la pomme de terre flambe Le prix de la pomme de terre qui oscillait entre 50 et 60 DA le kilo, il y a quelques mois, est monté subitement à 100 DA. Le secteur des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira tente d'y remédier en annonçant la prise de mesures pour lancer une opération de déstockage de la pomme de terre qui se trouve dans toutes les chambres froides dont les propriétaires ont signé des contrats avec les organismes publics de régulation des produits agricoles de large consommation, à l'instar de Syrpalac. Cette action vise à réduire le prix de ce produit par l'approvisionnement du marché local et régional en pomme de terre constamment et en quantité suffisante. Par ailleurs, la courgette a atteint 160 DA le kilo, la tomate 80 DA, l'oignon 60 DA, le poivron 120 DA, alors qu'il était cédé à 60 DA il y a quelques jours. Le piment 160 DA, la laitue 80 DA, le fenouil 70 DA, le chou vert 100 DA, le chou-fleur 120 DA, la betterave 50 DA, les épinards 60 DA, les carottes et les navets 50 DA. Pour les fruits, nous remarquons que les oranges de bonne qualité se vendent à 250 DA le kilo, et celles de qualité moyenne à 100 DA. Les prix de la pomme sont affichés entre 180 DA et 260 DA le kilo. F. H. Les souscripteurs des 120 logements LSP dans la tourmente Les travaux du chantier de réalisation de 120 logements sociaux participatifs (LSP), implantés dans la partie ouest de la ville de Bouira, accusent un retard de 9 ans ! Les souscripteurs ne savent plus à quel saint se vouer ni à quel responsable s'adresser, tant les pouvoirs publics ont annoncé récemment l'abandon de cette formule. Ce chantier, faut-il le rappeler, a été lancé en 2008 pour un délai de réalisation estimé à 18 mois. Neuf ans plus tard et plusieurs tranches versées, le taux d'avancement des travaux tourne autour de 45%, selon certains bénéficiaires. Ces derniers affirment qu'ils se sont acquittés depuis 2008 de l'ensemble des charges financières pour l'acquisition des appartements. Des charges estimées à près de 160 millions de centimes sur un total de 280 millions de centimes initialement prévu. "L'ensemble des souscripteurs se sont acquittés des frais nécessaires depuis plusieurs années déjà. Malheureusement, notre projet a connu plusieurs arrêts et blocages, ce qui a fait que 9 ans après, nous n'avons toujours pas habité nos appartements et les travaux sont toujours à l'arrêt !", regrette un des souscripteurs, enseignant de son état. Dans la wilaya de Bouira, ils sont des centaines de souscripteurs à attendre leurs logements. Au chef-lieu de wilaya, on recense 603 logements de type LSP, qui sont soit à l'arrêt ou connaissent d'énormes retards. Ainsi, selon un récent rapport de la commission de l'APW chargée du secteur de l'habitat, les projets des 130, 140, 153 et 200 logements, tous inscrits dans le cadre du LSP, sont un "fiasco" avéré. F. H. Rénovation du réseau d'AEP Boukram La commune de Boukram (70 km au nord-ouest de Bouira) connaît un grand retard en matière de raccordement au réseau d'alimentation en eau potable. Ce constat se fait notamment sentir à l'approche de la saison estivale. Afin d'en finir avec le spectre des "robinets à sec", un vaste programme de réhabilitation du réseau AEP, à travers cette municipalité, vient d'être lancé par les autorités. Ce projet, qui entre dans le cadre de la réhabilitation des réseaux d'AEP sur l'ensemble de la wilaya, vise à acheminer l'eau à partir du barrage de Koudiet Acerdoune. Plus précisément, ces travaux de réhabilitation consistent en la pose de 6450 m de conduites en PEHD (polyéthylène haute densité́). Selon le chef du projet, ces conduites sont les plus appropriées pour ce type de chantier. "Les tubes en polyéthylène HD présentent des surfaces intérieure et extérieure propres et lisses et sont exempts de défauts d'importance ou de fréquence susceptibles d'être nuisibles à leur qualité́ : rayures, bulles, grains, criques et soufflures", a-t-il expliqué. Pour rappel, de nombreuses défaillances ont été signalées sur les anciennes installations, ce qui provoquait des fuites d'eau et autres pannes, et laissait les citoyens sans eau potable durant des semaines, voire des mois. Pour ce qui est de l'enveloppe budgétaire consacrée à cette réhabilitation du réseau, elle avoisine les 14 millions de dinars, a-t-on appris auprès des autorités locales. R. B.