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"Ce gouvernement ne consacre pas la rupture totale"
Louisa Hanoune s'interroge si Tebboune pourrait apporter des rectifications
Publié dans Liberté le 28 - 05 - 2017

Elle espère que le choix porté sur Abdelmadjid Tebboune procède
"d'une prise de conscience des dangers qui guettent le pays".
Si elle ne plastronne pas, Louisa Hanoune ne dissimule pas son "soulagement" après le départ d'Abdelmalek Sellal et son remplacement par Abdelmadjid Tebboune qu'elle n'hésite pas à qualifier "d'homme d'Etat". "Le nom d'Abdelmadjid Tebboune est cité depuis plus d'une année, ce n'était pas vraiment une surprise pour nous. On est soulagés, c'est un homme d'Etat. On le respecte car à l'inverse des autres, il accepte le débat contradictoire", a estimé hier Louisa Hanoune lors d'une conférence de presse animée au siège du parti à Alger. Mais ces bons points ne signifient pas pour autant qu'elle lui délivre un chèque en blanc. Elle refuse aussi de l'accabler, a priori, malgré les interrogations autour du maintien de certains ministres.
"On va le juger sur son plan d'action, ses orientations, sa politique, ses décisions immédiates et sur la loi de finances 2018." Même si elle avoue ne pas "savoir les raisons de ceux qui partent, ni les considérations qui président à l'arrivée d'autres", Louisa Hanoune espère, cependant, que le choix porté sur Abdelmadjid Tebboune entre dans le "cadre d'une démarche qui vise à corriger l'état des lieux" et "le produit d'une prise de conscience des dangers qui guettent le pays". "Pour nous, les critères qui doivent présider à la nomination d'un ministre ou d'un autre cadre sont la compétence, la probité et le patriotisme", dit-elle. Relevant le caractère "partiel" du changement opéré au sein du gouvernement, même si elle ne "le minimise pas", Louisa Hanoune observe qu'il intervient dans un "moment critique pour le pays en délabrement continu, comme produit d'une crise globale, elle-même conséquence de l'état de décomposition du régime". D'où les multiples interrogations qu'elle soulève sur les capacités du nouvel Exécutif à relever les défis. "Ce gouvernement arrêtera-t-il l'engrenage infernal entamé depuis la LF 2015 ? Arrêtera-t-il la récession ? Arrêtera-t-il l'injustice qui frappe des salariés ? Va-t-il sauver les retraités ? Va-t-il arrêter la descente aux enfers ? Va-t-il réviser en profondeur la loi de finances et éliminer les orientations prédatrices contenues dans celles de 2015 et 2016 ? Va-t-il restituer le caractère républicain au système des impôts qui doit être équitable ? Va-t-il instituer l'impôt sur la fortune ? Va-t-il mettre fin à l'injustice ? Veilleront-ils au respect de l'effectivité de la Constitution à travers le respect de droit de grève, des libertés syndicales et le retrait de la loi sur le travail ?", se demande Louisa Hanoune. "Il s'agit en fait de sauver les missions de l'Etat de la gangrène qui les ronge, et par là même restaurer son autorité, remettre le pays sur les rails du développement et l'éloigner des dangers. Cela veut dire respect des droits démocratiques et la transparence dans la gestion". Est-il possible qu'il y ait des correctifs ? "Oui, estime Louisa Hanoune, pour peu qu'il y ait volonté politique pour sauver le pays du chaos."
Selon elle, Tebboune et son gouvernement sont face à un "exercice difficile car le pays est soumis à un démantèlement des acquis de l'indépendance depuis 2016". "Les enjeux sont énormes et déterminants", martèle-t-elle. "Il est vrai que ce gouvernement ne consacre pas la rupture totale et que la composante de l'Assemblée a été sélectionnée pour approfondir la politique antinationale au profit d'une minorité. Mais si le gouvernement décide de rectifier la politique chaotique, il doit s'adresser à la majorité", dit-elle. Interrogée pour savoir si le parti est satisfait du départ de Bouchouareb, Louisa Hanoune a tenu à préciser "qu'ils n'ont jamais eu de problème personnel avec lui". "Il était le premier à nous avoir appelé le 5 mai dernier. On avait entendu qu'il allait partir. Il est vrai que sur le plan politique, on n'était pas d'accord, mais l'orientation économique englobait tout l'Exécutif. On n'est pas des revanchards". Sur Lamamra, elle pense "qu'il serait parti pour cause de soucis de santé". "Certains disent qu'il est malade, on va l'interroger, c'est notre ami. On entretient aussi une bonne relation avec Messahel".
Enfin, elle s'est dit favorable à l'ouverture d'un débat au sein de l'APN sur le budget de la défense. "Mais pas pour rentrer dans les secrets", précise-t-elle.
Karim Kebir


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