Le responsable de l'EGPP de Ghazaouet a indiqué que son entreprise n'a jamais lésiné sur les moyens ni les efforts pour débarrasser le port de Béni Saf des détritus et des déchets solides. Les marins pêcheurs qui exercent au port de Béni Saf ont exposé une série de préoccupations, dont l'ensablement de la passe du port qui constitue, selon eux, un véritable obstacle pour la circulation des bateaux de pêche, particulièrement lors du mauvais temps. Cette situation serait due, selon les marins pêcheurs, à la nonchalance de l'entreprise de gestion des ports et abris de pêche, dont le siège social est implanté à Ghazaouet, chargée de la gestion du port de Béni Saf, mais dont les rentrées fiscales n'ont jamais profité ni à la wilaya de Aïn Témouchent ni à la municipalité de Béni Saf. Ils ont saisi cette occasion pour interpeller encore une fois les autorités locales et les parlementaires pour se pencher sur cette question afin de permettre de renflouer les caisses locales. De son côté, dans une déclaration faite à la presse, le responsable de l'EGPP de Ghazaouet a indiqué que son entreprise n'a jamais lésiné sur les moyens ni les efforts nécessaires pour débarrasser le port de Béni Saf des détritus et des déchets solides avec un volume moyen quotidien de 2 à 4 t de déchets extraits. Selon lui, le projet d'extension du port devait mettre définitivement fin au problème de l'ensablement, mais il a été malheureusement gelé, car tombé sous le coup des mesures prises par les pouvoirs publics dans la cadre de la politique sur la rationalisation des dépenses. Des opérations de dragage du port sont menées tous les deux ou trois ans avec l'extraction et l'évacuation de plusieurs tonnes de déchets, signale-t-on. Selon nos informations, cette situation est due à la conception initiale du port qui se trouve sur des fonds sablonneux et qui fait que le sable gêne la circulation via les courants sous-marins. La solution passera inéluctablement par la réalisation du projet de l'extension du port, et dont la passe changera d'endroit allant vers le large avec beaucoup plus de profondeur, et donc moins d'ensablement. Le bassin du port est entretenu 2 fois par semaine avec l'extraction d'une à deux tonnes de détritus. M. LARADJ
