“La plupart de nos élus locaux refusent de partir et comptent poursuivre leur mandat pour lequel ils ont été élus par leurs concitoyens”. Ce sont là les propos de M. Malek Hamadou, le mouhafadh par intérim du FLN à Béjaïa que nous avons contacté hier, pour connaître la réaction de ses camarades élus, suite à l'appel de M. Belkhadem invitant l'ensemble des élus FLN à se retirer des assemblées locales en Kabylie. Selon notre interlocuteur, les élus FLN de la wilaya de Béjaïa rejettent le qualificatif d'“indus élus”, du fait qu'ils ont été élus à plus de 40%, notamment dans la région est de la wilaya, telles que les communes de Kherrata, Draâ El-Kaïd, Aït Smaïl, Taskriout… Ils tiennent également à rappeler les conditions “défavorables” dans lesquelles se sont déroulées les élections locales du 10 octobre 2002. “À cette époque-là, rares sont les gens qui osaient se porter candidat en Kabylie. Malgré toutes les pressions d'alors, nous avons bravé tous les risques. Aujourd'hui, nous n'accepterons pas d'être le dindon de la farce”, ont-ils soutenu. K. O.
