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La détresse des nouveaux inscrits algériens
Durcissement des conditions de séjour pour études en France
Publié dans Liberté le 02 - 08 - 2017

Beaucoup sont à la recherche d'attestation d'hébergement afin de contourner la nouvelle réglementation qui les oblige à régler à l'avance 30% de la réservation d'hôtel.
La nouvelle mesure instaurée par les autorités consulaires françaises, et qui oblige les demandeurs algériens de visas d'études dans
l'Hexagone de s'acquitter à l'avance de 30% du prix de réservation d'un hôtel, a créé une véritable panique. De très nombreux nouveaux inscrits ont lancé des appels à l'aide à travers une page facebook, SOS Hébergement, créée il y a quelques jours, afin de mettre en relation des étudiants sans hébergement avec des résidents algériens en France, susceptibles de leur fournir des attestations d'accueil.
Hier encore, les demandes d'hébergement affluaient sur le site. Elles concernent l'ensemble de la France. Les appels sont lancés comme des bouteilles à la mer. Pressés par des rendez-vous très proches aux consulats pour le dépôt de leurs demandes de visas, des étudiants tentent l'impossible. Tous espèrent qu'un compatriote répondra à leurs messages dans les meilleurs délais.
Pour Bilal Latbi, membre de l'Union des étudiants algériens de France (Uneaf) et vice-président étudiant du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de Créteil dans la région parisienne, il n'est pas question de laisser la nouvelle réglementation imposée par les autorités françaises gâcher l'avenir de centains d'étudiants qui aspirent à la réussite. Le syndicaliste évoque un grand élan de solidarité dans cette affaire, affiché par ses camarades français de l'Unef et de nombreux résidents algériens en France, de Nice, de Marseille, de Strasbourg ... qui s'engagent à offrir des attestations d'hébergement à des étudiants inscrits dans les universités se trouvant dans leurs villes de résidence. L'Uneaf a également pris contact avec les autorités consulaires françaises en Algérie et a demandé l'invalidation des frais de réservation d'hôtel réclamés aux étudiants pour compléter leur dossier de demande de visa. Bilal Latbi qualifie cette mesure d'injuste et de discriminatoire car ne concernant que les ressortissants algériens. "Cette décision doit être annulée car elle n'est fondée sur aucun texte de loi. Elle constitue une rupture d'égalité de traitement entre les demandeurs de visa. Elle est surtout discriminatoire car elle concerne uniquement les étudiants algériens. Nous savons que la France opère une sélection des étudiants à travers son agence Campus France. Une fois que l'étudiant réussit ce dur parcours du combattant, il dépose sa demande de visa pour études au niveau du consulat. Une ultime sélection se fait à ce niveau. La nouvelle mesure vise à faire une sélection sociale des étudiants. Seuls ceux qui pourront payer pourront prétendre à un visa. Or l'enseignement supérieur français est universel", dénonce notre interlocuteur.
En outre, il estime que la nouvelle condition de séjour étudiant imposée aux Algériens est incompatible avec les règles du droit français dans la mesure où elle est rétroactive. "Des étudiants qui ont introduit des demandes de visas avant la publication de la nouvelle réglementation, ont été rappelés par TLS Contact (prestataire de visas) afin de compléter leur dossier en fournissant la preuve qu'ils ont réglé 30% du montant de la réservation effectuée dans l'hôtel où ils doivent séjourner à leur arrivée en France", révèle encore Bilal Latbi.
Pour le moment, les responsables consulaires français n'ont pas répondu à la demande d'explication de l'Uneaf. La mesure qu'ils ont mise en œuvre intervient en plein été, dans une période cruciale pour tous les nouveaux inscrits dans les universités françaises qui doivent très rapidement compléter leurs démarches avant de rejoindre les campus. Pour rappel, les étudiants algériens en France sont déjà soumis à d'autres conditions de séjour contraignantes et qui ne concernent pas les ressortissants d'autres pays. La plus sévère restreint leur droit au travail pendant et après les études.
S. L.-K.


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