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12.500 dinars pour un refus
Demandeurs de visa d'études en France
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 01 - 2009

«1.500DA pour ouvrir un compte dans le site de Campusfrance, 5.000DA pour passer le test de langue, 2.500 DA pour les frais d'entretien et 5.000 DA pour les frais de dépôt de dossier de visa, sans citer d'autres frais comme ceux de la traduction des diplômes et autre documents administratifs».
«1.500DA pour ouvrir un compte dans le site de Campusfrance, 5.000DA pour passer le test de langue, 2.500 DA pour les frais d'entretien et 5.000 DA pour les frais de dépôt de dossier de visa, sans citer d'autres frais comme ceux de la traduction des diplômes et autre documents administratifs».
Des dizaines d'étudiants algériens se présentent quotidiennement au Centre culturel français pour entamer des démarches en vue d'une demande de visa d'étude. Un centre spécialisé pour les demandeurs de visa d'étude a été mis en place en 2005, et il a enregistrées 12.878 demandes durant l'exercice 2007/2008. Certains ont l'intention de poursuivre leur études supérieures, et d'autres considèrent ce visa « juste » un permis de sortie vers l'Europe, en rêvant d'une vie meilleur et d'un avenir stable. Ces étudiants sont des milliers à obtenir leur visa d'étude, tandis que d'autres ont vu leur demande refusées pour diverses raisons. La question la plus épineuse est celle des refus du visa, parce que les jeunes algériens qui n'ont pas pu partir en France n'en comprennent pas toujours pour quelle raison. En tous cas, il n'y aura aucun moyen de le savoir. Car, les refus ne sont pas motivés conformément à la réglementation française en la matière.
La complexité des procédures
Ainsi, une nouvelle procédure de préinscription a été adoptée depuis deux ans. Elle consiste à s'inscrire sur le site Web (www.algerie.campusfrance.org) afin de saisir en ligne les renseignements relatifs au parcours antérieur et au projet d'études en France et déposer un dossier pédagogique accompagné des frais de dossier. Ensuite, et après l'étude du dossier et l'authentification des pièces, l'étudiant sera convoqué à un entretien qui durera à peu près une vingtaine de minutes. Et ce, après avoir pris rendez-vous sur le site web. Pour leur part, les établissements choisis par l'étudiant vont consulter le dossier et les conclusions de l'entretien, suite à quoi, la décision de préinscription sera saisie en ligne. En cas d'accord, l'étudiant présentera sa demande de visa auprès du Consulat Général.
Pour ce qui est des avantages qu'elle procure, cette nouvelle procédure permet à l'étudiant d'être candidat dans plusieurs établissements et formations moyennant un seul dossier à déposer et un seul entretien. D'autant plus qu'en cas d'admission, non seulement l'octroi du visa sera facilité mais il en est aussi de même pour la délivrance du titre de séjour une fois que l'étudiant entre en France. Les responsables de Campusfrance Algérie ont conseillé cependant les candidats à cibler les formations et les établissements pour éviter de s'éparpiller et de rencontrer de mauvaises surprises. Il importe de préciser que 165 établissements français ont adhéré à ce dispositif qui ne se substitue pas pour autant aux autres inscriptions qui peuvent avoir lieu via d'autres moyens.
Cependant, l'ensemble des étudiants conteste fermement la manière avec laquelle les services du consulat français traitent leurs dossiers. Ils jugent que ces refus sont injustifiés. Et dans ce cadre, quelque demandeurs ont certifié, qu'après un long processus aussi fatiguant et malgré, enfin, en bout de course, un avis favorable d'une université française, l'étudiant demandeur de visa n'est pas au bout de ses peines. Il faut patienter encore pour avoir la réponse du consulat français à Alger. L'angoisse et le suspense sont garantis durant de longs jours. Enfin, le jour de la délivrance est arrivé. La commission diplomatique consent à répondre par une note vous informant que votre demande est refusée, mais point de motif pour expliquer ce refus. Du temps perdu et surtout des sommes importantes abandonnées dans la nature. L'un de ces étudiant souligne que toutes les démarches entreprises sont accompagnées d'un montant sonnant et trébuchant. Il faut débourser ainsi: « 1.500DA pour ouvrir un compte dans le site de Campusfrance, 5.000DA pour passer le test de langue, 2.500 DA pour les frais d'entretien et 5.000 DA pour les frais de dépôt de dossier de visa, sans citer d'autres frais comme ceux de la traduction des diplômes et autre documents administratifs ». «Un vrai commerce pratiqué sur notre dos»». Ils n'hésitent plus à assimiler «le Centre culturel français à un Centre commercial français».
Un acte souverain
M. Philippe Georgeais, Conseiller de Coopération et d'Action culturelle de l'Ambassade, lors de la conférence de presse tenue en mars dernier au CCF d'Alger, à l'occasion de l'ouverture des nouveaux locaux de «Campus France Algérie», a expliqué dans ce sens, que l'objectif de Campusfrance est d'accueillir et de préparer les étudiants algériens, désireux de poursuivre leurs études supérieures en France, et de leur proposer des services d'aide (informations universitaires, procédure de candidature informatique, tests de langues, entretiens…).
Le Campusfrance avait octroyé 3.402 visas d'étude en France en 2006, contre 3.207 pour l'année 2007, alors que 2.385 demandes ont été rejetées. Dans ce cadre, M. Philippe Georgeais a tenu à expliquer que certaines demandes ont été refusées par le consulat de France pour des raisons purement consulaires. Et d'autres l'ont été par le campus pour des raisons relatives au parcours pédagogique de l'étudiant, même si l'université française l'a admis. Ajoutant à ce titre que La délivrance d'un visa d'entrée en France par l'autorité consulaire ou diplomatique française est un acte souverain qui ne peut les obliger à donner une suite favorable ni motiver leur décision de refus, et cela conformément à la réglementation française en la matière. La même source a encore révélé que les étudiants de deuxième et troisième année universitaire sont majoritaires à voir leurs demandes aboutir, comparativement aux étudiants de premier cycle. Notons en outre que 53% des étudiants retenus, au terme de l'année 2007/2008, pour des études en France, se sont inscrits pour un cycle de master 2 ou de doctorat, contre, 27% en master 1 (« un »), 6% en licence 3 et 14% en licence 1 et 2. Par ailleurs, une source proche du campus français a indiqué, pour sa part, que 90 % des algériens partis continuer leurs études en France ne retournent pas, malheureusement, au pays après leurs études.
Le nouveau dispositif
Les nouveaux dispositifs d'émigration professionnelle légale en France, et les nouvelles formules d'octroi de visas d'études à suivre par les étudiants des trois pays du Maghreb, (Algérie, Maroc, Tunisie), comme le nouveau dispositif « Campusfrance », font toujours l'objet de polémique. Néanmoins, la variété ainsi que la souplesse de l'Enseignement Supérieur Français font de la France une destination privilégiée des étudiants maghrébins désireux de poursuivre des études supérieures. Et dans le cadre de la coopération universitaire française avec les trois pays du Maghreb Arabe, le Maroc représente le 1er contingent des étudiants étrangers accueillis par la France, avec près de 30.000 étudiants sur les bancs des établissements français. L'Algérie occupe la deuxième place avec ces 20.304 étudiants inscrits. La Tunisie, devancée par la Chine, ne compte pas plus de 10.000 étudiants.Ce qui fait que ces trois pays représentent une part importante du nombre total des étudiants étrangers dans les campus français. Ces étrangers sont estimés à environ 250.000 étudiants. Ce chiffre s'élève à 188.626 pour les seuls étudiants étrangers non résidents.
La France, ainsi, occupe le troisième rang mondial, pour l'année 2007, derrière les Etats-Unis (565.032), la Grande-Bretagne (318.395) et devant l'Allemagne (186.656). Entre 1998 et 2004, le nombre d'étudiants étrangers a augmenté de 70%. Plus de la moitié vient du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne , un quart d'Europe et 15% d'Asie. Y. B.
Des dizaines d'étudiants algériens se présentent quotidiennement au Centre culturel français pour entamer des démarches en vue d'une demande de visa d'étude. Un centre spécialisé pour les demandeurs de visa d'étude a été mis en place en 2005, et il a enregistrées 12.878 demandes durant l'exercice 2007/2008. Certains ont l'intention de poursuivre leur études supérieures, et d'autres considèrent ce visa « juste » un permis de sortie vers l'Europe, en rêvant d'une vie meilleur et d'un avenir stable. Ces étudiants sont des milliers à obtenir leur visa d'étude, tandis que d'autres ont vu leur demande refusées pour diverses raisons. La question la plus épineuse est celle des refus du visa, parce que les jeunes algériens qui n'ont pas pu partir en France n'en comprennent pas toujours pour quelle raison. En tous cas, il n'y aura aucun moyen de le savoir. Car, les refus ne sont pas motivés conformément à la réglementation française en la matière.
La complexité des procédures
Ainsi, une nouvelle procédure de préinscription a été adoptée depuis deux ans. Elle consiste à s'inscrire sur le site Web (www.algerie.campusfrance.org) afin de saisir en ligne les renseignements relatifs au parcours antérieur et au projet d'études en France et déposer un dossier pédagogique accompagné des frais de dossier. Ensuite, et après l'étude du dossier et l'authentification des pièces, l'étudiant sera convoqué à un entretien qui durera à peu près une vingtaine de minutes. Et ce, après avoir pris rendez-vous sur le site web. Pour leur part, les établissements choisis par l'étudiant vont consulter le dossier et les conclusions de l'entretien, suite à quoi, la décision de préinscription sera saisie en ligne. En cas d'accord, l'étudiant présentera sa demande de visa auprès du Consulat Général.
Pour ce qui est des avantages qu'elle procure, cette nouvelle procédure permet à l'étudiant d'être candidat dans plusieurs établissements et formations moyennant un seul dossier à déposer et un seul entretien. D'autant plus qu'en cas d'admission, non seulement l'octroi du visa sera facilité mais il en est aussi de même pour la délivrance du titre de séjour une fois que l'étudiant entre en France. Les responsables de Campusfrance Algérie ont conseillé cependant les candidats à cibler les formations et les établissements pour éviter de s'éparpiller et de rencontrer de mauvaises surprises. Il importe de préciser que 165 établissements français ont adhéré à ce dispositif qui ne se substitue pas pour autant aux autres inscriptions qui peuvent avoir lieu via d'autres moyens.
Cependant, l'ensemble des étudiants conteste fermement la manière avec laquelle les services du consulat français traitent leurs dossiers. Ils jugent que ces refus sont injustifiés. Et dans ce cadre, quelque demandeurs ont certifié, qu'après un long processus aussi fatiguant et malgré, enfin, en bout de course, un avis favorable d'une université française, l'étudiant demandeur de visa n'est pas au bout de ses peines. Il faut patienter encore pour avoir la réponse du consulat français à Alger. L'angoisse et le suspense sont garantis durant de longs jours. Enfin, le jour de la délivrance est arrivé. La commission diplomatique consent à répondre par une note vous informant que votre demande est refusée, mais point de motif pour expliquer ce refus. Du temps perdu et surtout des sommes importantes abandonnées dans la nature. L'un de ces étudiant souligne que toutes les démarches entreprises sont accompagnées d'un montant sonnant et trébuchant. Il faut débourser ainsi: « 1.500DA pour ouvrir un compte dans le site de Campusfrance, 5.000DA pour passer le test de langue, 2.500 DA pour les frais d'entretien et 5.000 DA pour les frais de dépôt de dossier de visa, sans citer d'autres frais comme ceux de la traduction des diplômes et autre documents administratifs ». «Un vrai commerce pratiqué sur notre dos»». Ils n'hésitent plus à assimiler «le Centre culturel français à un Centre commercial français».
Un acte souverain
M. Philippe Georgeais, Conseiller de Coopération et d'Action culturelle de l'Ambassade, lors de la conférence de presse tenue en mars dernier au CCF d'Alger, à l'occasion de l'ouverture des nouveaux locaux de «Campus France Algérie», a expliqué dans ce sens, que l'objectif de Campusfrance est d'accueillir et de préparer les étudiants algériens, désireux de poursuivre leurs études supérieures en France, et de leur proposer des services d'aide (informations universitaires, procédure de candidature informatique, tests de langues, entretiens…).
Le Campusfrance avait octroyé 3.402 visas d'étude en France en 2006, contre 3.207 pour l'année 2007, alors que 2.385 demandes ont été rejetées. Dans ce cadre, M. Philippe Georgeais a tenu à expliquer que certaines demandes ont été refusées par le consulat de France pour des raisons purement consulaires. Et d'autres l'ont été par le campus pour des raisons relatives au parcours pédagogique de l'étudiant, même si l'université française l'a admis. Ajoutant à ce titre que La délivrance d'un visa d'entrée en France par l'autorité consulaire ou diplomatique française est un acte souverain qui ne peut les obliger à donner une suite favorable ni motiver leur décision de refus, et cela conformément à la réglementation française en la matière. La même source a encore révélé que les étudiants de deuxième et troisième année universitaire sont majoritaires à voir leurs demandes aboutir, comparativement aux étudiants de premier cycle. Notons en outre que 53% des étudiants retenus, au terme de l'année 2007/2008, pour des études en France, se sont inscrits pour un cycle de master 2 ou de doctorat, contre, 27% en master 1 (« un »), 6% en licence 3 et 14% en licence 1 et 2. Par ailleurs, une source proche du campus français a indiqué, pour sa part, que 90 % des algériens partis continuer leurs études en France ne retournent pas, malheureusement, au pays après leurs études.
Le nouveau dispositif
Les nouveaux dispositifs d'émigration professionnelle légale en France, et les nouvelles formules d'octroi de visas d'études à suivre par les étudiants des trois pays du Maghreb, (Algérie, Maroc, Tunisie), comme le nouveau dispositif « Campusfrance », font toujours l'objet de polémique. Néanmoins, la variété ainsi que la souplesse de l'Enseignement Supérieur Français font de la France une destination privilégiée des étudiants maghrébins désireux de poursuivre des études supérieures. Et dans le cadre de la coopération universitaire française avec les trois pays du Maghreb Arabe, le Maroc représente le 1er contingent des étudiants étrangers accueillis par la France, avec près de 30.000 étudiants sur les bancs des établissements français. L'Algérie occupe la deuxième place avec ces 20.304 étudiants inscrits. La Tunisie, devancée par la Chine, ne compte pas plus de 10.000 étudiants.Ce qui fait que ces trois pays représentent une part importante du nombre total des étudiants étrangers dans les campus français. Ces étrangers sont estimés à environ 250.000 étudiants. Ce chiffre s'élève à 188.626 pour les seuls étudiants étrangers non résidents.
La France, ainsi, occupe le troisième rang mondial, pour l'année 2007, derrière les Etats-Unis (565.032), la Grande-Bretagne (318.395) et devant l'Allemagne (186.656). Entre 1998 et 2004, le nombre d'étudiants étrangers a augmenté de 70%. Plus de la moitié vient du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne , un quart d'Europe et 15% d'Asie. Y. B.


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