Après l'engouement qu'a connu la première édition et le souhait exprimé par un grand nombre d'écoles, d'instituts de formation publics et privés, ainsi que des opérateurs économiques, le Salon national de la formation et des métiers d'avenir (Safem) revient du 27 au 30 septembre 2017, au Palais des expositions (Pavillon G), Pins-Maritimes (Safex), à Alger. Organisée par Sunflower Communication et placée sous le thème "Formation, employabilité, avenir", cette deuxième édition du salon connaîtra la participation de plus de 70 écoles et instituts spécialisés dans différents types de formation, essentiellement des spécialités en adéquation avec les besoins nouveaux du marché de l'emploi dans la nouvelle conjoncture économique. Cet évènement sera également marqué par l'animation de conférences-débats autour du thème, mettant en exergue la nécessité pour les jeunes d'opter pour des formations à même de leur permettre une insertion facile dans le milieu professionnel et, par ricochet, une contribution efficace au développement économique dans divers secteurs d'activité. Le salon se veut, aussi, un espace de recrutement au profit des jeunes à la recherche d'emploi, que les organisateurs invitent, à l'occasion, à déposer leurs CV, à l'instar de la première édition, qui a connu un grand succès, puisque près de 3 000 CV ont été déposés et environ 500 chômeurs ont décroché des emplois auprès des entreprises et écoles présentes au salon. La deuxième édition du Safem sera marquée, aussi, par l'aspect expo-ateliers, où chaque école ou institut devra organiser des animations concrètes sur les méthodes pédagogiques et pratiques à travers lesquelles ses formations sont dispensées, ce qui met les milliers de jeunes visiteurs devant des situations "réelles", qui leur facilitent le choix de la spécialité. Cela constituera, d'autre part, une opportunité certaine pour les opérateurs économiques qui se rapprochent, à cette occasion, des écoles et instituts participant dans la perspective de signer des conventions de partenariat relatives à la formation continue de leurs ressources humaines. Un espace "B to B" est, en effet, programmé afin de mettre les deux parties face-à-face et discuter de l'éventualité de s'inscrire dans des démarches de travail commun au profit d'une machine économique, dont la non-valorisation du savoir, du savoir-faire et de la maîtrise technologique ont toujours bridé l'épanouissement. Il s'agit, surtout, de sensibiliser les opérateurs économiques nationaux (publics et privés) sur l'importance d'accorder un intérêt croissant à la formation, et ne pas attendre, comme de mauvaise coutume, la fin de l'année pour s'inscrire à des formations dans le seul objectif de justifier les 2% du chiffre d'affaires à consacrer à ce volet par la force de la loi. Pour rappel, la première édition du Safem s'était tenue, du 19 au 23 septembre 2016, au centre d'information territoriale Mohamed-Madi, de la première Région militaire, à Blida, avec la participation d'une quarantaine d'écoles et instituts de formation, publics et privés issus de plusieurs régions d'Algérie (Blida, Hassi-Messaoud, Annaba, Oran, Djelfa, Tizi Ouzou, Alger...). Cette édition avait été couronnée par la signature de plusieurs conventions entre les entreprises de la Mitidja et les écoles. Dans l'espace recrutement, près de 3 000 CV avaient été déposés et environ 500 personnes ont décroché des emplois au niveau des entreprises et écoles présentes au salon. AMAR R.
