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Le casse-tête des ménages
Entre fermeture des marchés et chasse à l'informel À ORAN
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2005

Pour pouvoir se ravitailler en fruits et légumes, des pères et des mères de famille partent armés de leurs paniers, comme s'ils allaient en expédition.
Depuis quelques mois, les ménages oranais, notamment ceux résidant à la périphérie de la ville, doivent faire face à un casse-tête quotidien : où et comment faire son marché, surtout lorsque l'on est à la merci des transporteurs privés ?
En effet, la décision prise par les autorités locale de fermer les marchés hebdomadaires, qui se tenaient dans plusieurs quartiers, comme l'Usto, Maraval… et de donner “la chasse aux marchés informels” qui poussaient comme des champignons au cœur même des cités, a eu pour effet immédiat de pénaliser les citoyens.
Des citoyens qui avaient déjà bien du mal à gérer leur quotidien. Depuis, pour pouvoir se ravitailler en fruits et légumes, des pères et des mères de famille partent armés de leurs paniers, comme s'ils allaient en expédition. Contraints parfois de prendre deux bus pour rallier, de leur domicile, un marché “légal”, où carrément se rendre au centre-ville, au marché de la Bastille.
À Gambetta, vieux quartier d'Oran, un marché informel persiste entre les ruelles étroites. Il n'est pas rare le matin qu'il y ait une descente de police pour chasser tous ces vendeurs à la sauvette. “M'saken, ils leur ont tous pris…”, me dit avec compassion une vieille dame, qui venait régulièrement faire son marché à cet endroit. Pour elle, “c'est le calvaire. Avec mes paniers lourds et les jambes qui me font mal… je peux à peine monter dans le bus. Et, des fois, il est tellement plein qu'on ne me laisse pas monter… J'ai beau supplier le receveur, y a oulidi… ils ne veulent pas toujours de nous avec nos couffins…”
Pour beaucoup, c'est là le même scénario, les mêmes désagréments, que l'on soit, en fait, jeune ou vieux, l'acte banal de faire son marché se transforme en une corvée épuisante physiquement, mais, surtout, moralement.
La décision de fermer ou de délocaliser les marchés de la périphérie a été prise pour lutter contre l'informel, mais aussi en raison de la dégradation de l'hygiène dans tous les quartiers où fonctionnaient ces marchés.
Certes, se soucier ainsi de la légalité et du cadre de vie des citoyens est une bonne chose, mais, malheureusement à Oran, et comme à chaque fois, ce sont l'incohérence et l'inconsistance qui ont prévalu dans ces décisions. Car, les autorités ne se sont pas souciées de prévoir, entre-temps, des sites pouvant accueillir dans l'immédiat des marchés. Ce n'est que récemment, c'est-à-dire plusieurs mois après la fermeture de ces marchés, que de nouveau sites ont été retenus et que des études d'aménagement sont en cours. Le plus petit des bons-sens aurait voulu que l'on aménage ces nouveaux espaces avant de fermer ceux fonctionnant, il est vrai, pas toujours dans la légalité, mais qui permettaient aux citoyens d'avoir un quotidien moins douloureux et moins stressant.
F. B.


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