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La Suède appelle à empêcher de nouveaux conflits dans le monde
Journée des Nations Unies
Publié dans Liberté le 24 - 10 - 2017

Guernica, Babi Yar, Sharpeville, Treblinka, Hiroshima, Halabja, Rwanda, Srebrenica et, plus récemment, Alep et le Yémen – ces noms, ces lieux, pour n'en citer que quelques-uns, tous associés aux atrocités qui entachent l'histoire récente du monde, ne sont que trop connus. Les souvenirs et les souffrances de ceux qui en ont été les victimes demeurent à jamais.
Après chaque nouveau crime contre l'humanité, nous disons "plus jamais ça". Pourtant, toujours de nouveaux noms se rajoutent à la liste.
Beaucoup de conflits se sont produits non pas parce que nous ne les avons pas vus venir — les signes d'exclusion, de marginalisation, de violations des droits de l'homme et les inégalités politique, sociale et économique, sont très faciles à constater — mais parce que nous avons failli d'y répondre à temps. La triste réalité c'est que les choix que nous faisons, ainsi que ce que l'on omet de faire, peuvent mener aux conflits et à la violence. Pour cela, aujourd'hui, à l'occasion de la Journée des Nations unies, le gouvernement suédois appelle à tous de contribuer à faire en sorte que jamais encore un autre nom ne soit ajouté à cette liste.
Cet appel se fait à un moment où la violence et les conflits se multiplient de par le monde. Un nouveau rapport de la Banque mondiale et des Nations Unies montre qu'en 2016, le nombre de pays exposés aux conflits armés était le plus élevé depuis trente ans. Depuis 2010, le nombre total des conflits violents dans le monde a triplé, et le nombre de victimes continue d'augmenter de manière dramatique. Les conséquences dévastatrices comptent des centaines de milliers de morts et 65 millions de réfugiés dans le monde, la plupart forcés de fuir à cause de ces conflits violents. D'ici 2030, plus que la moitié des populations pauvres du monde pourraient se trouver dans des pays touchés par des niveaux élevés de violence. Afin de sauver les générations futures des horreurs de la violence, de la guerre et des conflits, nous devons agir dès maintenant.
Nous considérons que pour ce faire et pour prévenir les atrocités futures, les trois points suivants doivent être au cœur de l'action de l'ONU : Premièrement, les causes profondes des conflits et de la violence sont innombrables et complexes.
L'ensemble du système des Nations unies doit donc travailler de façon plus intégrée pour parvenir à une paix et à un développement durable. Cela implique pouvoir saisir les synergies qui existent entre la paix, la sécurité et le développement, et les effets du changement climatique, des migrations et des inégalités. Nous devons faire bien plus dans la reconnaissance du rôle des femmes et des jeunes pour soutenir la paix.
Deuxièmement, une alerte rapide doit être suivie d'une action rapide, notamment en ce qui concerne le Conseil de sécurité de l'ONU. L'évaluation des risques, la prévention des conflits violents et la consolidation de la paix doivent être intégrées à travers tout le travail de l'ONU. Il faut que nous améliorions notre capacité d'identifier et de répondre à un stade précoce aux causes profondes des conflits et aux menaces qui pèsent sur la paix.
De plus, nous devons veiller à renforcer les capacités nationales de soulever les défis à venir.
Troisièmement, et surtout, la paix ne peut être réalisée que par les parties au conflit. En tant que communauté internationale nous devons faire tout notre possible pour renforcer l'incitation à créer des sociétés pacifiques. Une fois les parties engagées sur la voie de la paix, nous ne devons pas les laisser faire ce chemin seuls. Ceci s'applique à chaque étape d'un conflit. Et la coopération régionale joue un rôle crucial à cet égard.
Les Nations unies ont été fondées sur un engagement "à maintenir la paix et la sécurité internationales" et doivent s'efforcer chaque jour, par tous ses moyens, de respecter ces termes.
Malgré la montée des conflits et la recrudescence de la violence dans le monde, la vie s'améliore aussi pour la plupart des gens.
Ces dernières décennies, des millions de personnes ont été sorties de la pauvreté. Nous pouvons guérir plus de maladies que jamais auparavant. De plus en plus d'enfants à travers le monde vont à l'école. Nous ne devons pas oublier cela.
Nous ne pouvons pas, et nous ne devons pas, permettre que l'augmentation de la violence et du nombre de conflits viennent saper ces réussites importantes.
C'est pour cela que la question du risque de nouveaux conflits doit rester au cœur du travail de l'ONU. En tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, la Suède est pleinement engagée à cette fin.
En évitant les conflits, nous évitons les immenses souffrances que la guerre amène aux pays, aux sociétés et aux familles. Nous sauvegardons aussi les acquis réussis en matière de développement et de gestion de ressources. Et nous posons les bases pour l'édification des sociétés pacifiques, équitables, et inclusives, pour lesquelles nous nous sommes tous engagés dans le cadre du Programme de développement durable de l'Agenda 2030. La prévention est toujours payante. Le coût de ne rien faire est incommensurable. Faisons en sorte qu'aucun nouveau nom ne soit ajouté à cette liste des pires atrocités des temps modernes. #NoNewNames. Chaque nouveau nom est un échec. Nous serons jugés par les générations futures sur la façon dont nous réussissons à relever ce défi.
Par : Marie-Claire Swärd Capra
Ambassadeur de Suède en Algérie
Pathways for Peace: Inclusive
Approaches to Preventing Violent Conflict, launched on 21 September 2017.
21 September 2017


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