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56e partie
Le vent de l'été
Publié dans Liberté le 29 - 10 - 2017

Résumé : Nacéra consentira enfin à épouser Djamel. À leur retour du voyage de noces, chacun reprendra ses activités. La jeune femme se sentait heureuse auprès de son mari. À la fin d'une longue journée de travail, elle le rejoint au bureau.
Elle allait tourner la poignée de la porte, lorsqu'elle entendit des voix. La porte calfeutrée ne laissait échapper que quelques bribes de conversation lorsqu'on parlait à très haute voix, ou on criait. Cette fois-ci, Nacéra entendit quelqu'un élever la voix. Une voix menaçante. Une femme parlait, criait et menaçait. Djamel criait encore plus fort. Nacéra hésite. Devrait-elle rentrer dans le bureau de son mari pour s'enquérir de ce qui se passait, ou bien attendre sagement que cette cliente sorte ? Et puis de quoi parlaient-ils tous les deux ? Pourquoi criaient-ils autant ?
Elle ne connaissait rien à l'architecture et à l'immobilier, mais son mari lui avait expliqué que tout ce qu'il entreprenait, il le faisait d'une manière très étudiée et selon les lois en vigueur. Des contrats signés par les deux parties sont établis avant qu'il n'entreprenne les travaux. Donc il n'avait rien à se reprocher sur ce point-là.
Nacéra se passe la main dans les cheveux et attend que la tempête passe. Djamel lui racontera sûrement, plus tard, les raisons de cette altercation.
Une demi-heure passe avant que la femme ne ressorte du bureau. Elle ne lui sembla pas très jeune, et avait un air hautain et arrogant. Passant en coup de vent devant Nacéra, elle ne remarquera pas sa présence.
Djamel la suit, puis voyant sa femme, il s'arrête comme foudroyé.
-Nacéra ! Mais que fais-tu ici ?
Frustrée par le ton froid de son mari et son accueil glacial, la jeune femme se lève et prend son sac à main.
-Je voulais te faire une surprise. Je crois que j'arrive au mauvais moment.
Djamel baisse les yeux, puis s'approche d'elle et la prend par la taille.
-Désolé ma chérie. Je suis lessivé. Je viens de recevoir... une cliente. Elle était hors d'elle parce que le plan que nous avons conçu pour elle ne lui plaisait plus. Elle voulait tout changer alors que les travaux ont déjà commencé.
Nacéra passe une main rassurante dans les cheveux de son mari, puis lui caresse la joue.
-Ne t'en fais donc pas, mon chéri. La fatigue parfois engendre des réactions inattendues. Allez, viens, rentrons chez nous, j'ai acheté de quoi te préparer un succulent dîner.
Djamel la repousse doucement.
-Rentre, je te rejoindrai dans un petit moment. J'ai encore quelque chose d'urgent à terminer ce soir même.
Elle remarque le temps hésitant de Djamel, mais ne voulant pas envenimer les choses, elle se contente de ramasser ses paquets et de se diriger vers la sortie. Djamel lui lance d'une voix plus calme :
-Je devine que tu vas me préparer mon plat préféré : le poulet aux olives. J'adore ta cuisine, ma chérie.
-Ne tarde donc pas trop Djamel, sinon ce ne sera plus un dîner auquel tu auras droit, mais un petit-déjeuner.
Elle avait débité cette phrase sur un ton si désappointé que Djamel tendit le bras vers elle pour la retenir. Mais elle était déjà partie.
Nacéra prépare le dîner et dresse la table sans que son mari daigne se montrer. Elle voulut l'appeler, mais se ravisa. Non. Il ne faut surtout pas qu'il pense qu'elle l'espionne ou le harcèle. Elle était certes sa femme, mais elle se devait de garder ce respect mutuel entre eux.
Elle se met donc devant la télé et tente de se concentrer sur un documentaire. En vain. Son esprit était trop préoccupé. Est-ce la présence de cette femme au bureau de son mari qui l'avait perturbée ? Est-ce de la jalousie ?
Nacéra secoue la tête. Non, il était peu probable qu'elle soit jalouse d'une femme qu'elle ne connaissait même pas et qui, selon Djamel, n'était là que pour un plan de construction. C'est ce qu'il avait présumé.
Elle se mord les lèvres et met la main sur son plexus où s'était formée une boule. Elle connaissait trop bien cette crise qui s'emparait d'elle à chaque fois que quelque chose la préoccupait. Mais enfin, pourquoi ?
Elle se lève et se met à marcher de long en large. Ils étaient encore au début de leur mariage. Djamel venait de reprendre son travail, et elle se devait de comprendre ses absences et ses rentrées tardives. Après tout, il avait été clair avec elle en lui spécifiant, dès le début, qu'il était passionné par son travail et qu'il lui arrivait rarement de quitter son bureau pour s'amuser. Lorsqu'il était célibataire, personne ne l'attendait à la maison, et il pouvait même passer la nuit au bureau si cela lui chantait, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.
Mais maintenant ils sont mariés, et elle se morfondait dans la solitude de son appartement !
(À suivre) Y. H.


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