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Le Mali amorce un nouveau pas vers la paix
Le président IBK annonce une loi d'entente nationale
Publié dans Liberté le 02 - 01 - 2018

Le retard pris dans la mise en œuvre de l'Accord de paix, issu du processus d'Alger, a favorisé le retour de l'insécurité dans le nord du Mali, malgré un fort déploiement militaire malien, français et onusien.
Une loi d'entente nationale est en préparation à Bamako, a annoncé dimanche le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), dans son discours de vœux à la nation à l'occasion du nouvel an. "Je ferai initier dans les semaines qui viennent un projet de loi sur l'Entente nationale", a déclaré IBK, expliquant que le texte en question intervient dans le cadre de l'application la "Charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationale, issue des conclusions de la Conférence d'Entente nationale (CEN) qui s'est tenue en mars-avril (2017)". Cette même charte est venue en application de l'Accord de paix, signé par le gouvernement et les ex-rebelles de la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), ainsi que par la Plateforme (pro-Bamako), le 15 mai et le 20 juin 2015, sous l'égide de l'ONU. "Ce texte proposera notamment : l'exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n'ont pas de sang sur les mains, des mesures d'apaisement après l'accélération des procédures en cours et les réparations accordées aux victimes reconnues, ainsi qu'un programme de réinsertion pour tous ceux qui déposeront les armes et s'engageront publiquement à renoncer à la violence", lit-on dans le discours relayé par les médias maliens. Soucieux d'éviter toute ambiguïté ou mauvaises interprétation, le président malien a ajouté : "Je voudrais être bien compris. Le projet de loi ne constitue ni une prime à l'impunité, ni un aveu de faiblesse. Encore moins un déni du droit des victimes à se voir rendre justice." Pour convaincre les Maliens, dont une partie s'oppose complètement au processus de dialogue initié par le gouvernement, sous médiation internationale depuis mars 2013, IBK a fait appel aux "vertus du pardon, tel que celui-ci est pratiqué dans nos diverses communautés". Car, a-t-il ajouté, le pardon "offre une possibilité de réinsertion à ceux qui se sont laissés entraîner dans la contestation armée, mais qui n'ont pas commis l'inacceptable et qui manifestent un repentir sincère". Et d'insister encore sur le contenu de cette loi qui, selon lui, sera précise. "Le projet de loi sera d'ailleurs très précis dans la description de types de situation qui seront examinés. Il sera tout aussi explicite concernant les traitements qui seront appliqués", a-t-il expliqué. "Je tiens à préciser que le projet de loi sur l'entente nationale ne sera pas dans son esprit une innovation spécifiquement malienne. Plusieurs Etats de par le monde ont pratiqué une démarche similaire dans les situations de conflit ou de post-conflit", a-t-il souligné. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion menée par le Mouvement national de libération de l'Azawad, membre de la CMA. L'intervention de l'armée française, dans le cadre de l'opération Serval, en 2013, a permis de repousser les terroristes dans le désert, mais pour un temps. Si la présence de l'armée française, ainsi que celle des troupes de l'ONU, ont réussi à maintenir une certaine stabilité dans le nord du Mali, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l'accord de paix ont eu un impact négatif dans cette région sur le plan sécuritaire. Outre la multiplication des affrontements entre les groupes signataires dudit accord, il a eu aussi une multiplication des actes de banditisme et des attaques terroristes. Ce pourquoi la communauté internationale a redoublé de pression sur Bamako, la CMA et la Plateforme pour accélérer le processus de paix et le rétablissement de l'ordre sécuritaire et institutionnel dans le nord du pays
Lyès Menacer


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