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Je suis une femme, je compte aussi
#EspacesLibres

La femme n'est pas l'égale de l'homme. Elle ne lui ai pas inférieure ni, d'ailleurs supérieure. Ils sont deux parties d'un même tableau, complémentaires. Comme le temps et l'espace, l'énergie et la matière, le Ying et le Yang. Pourquoi y aurait-il un classement ? Pourquoi cette course pour le titre du plus fort, du plus intelligent ou du plus indispensable à la vie de l'autre ? Quel serait le prix à gagné d'être supérieure au sexe opposé ?
Le combat féministe n'est pas une cause que doivent défendre les femmes seulement. C'est un combat de toute la société, de toutes les générations. Car lorsqu'un organe du corps saigne, tout les autres en souffrent, toutes les alertes se déclenchent et, rien dans ce corps n'ira plus tant que cet organe n'aura pas guéris.

Je suis une femme et je me sens marginalisée, stigmatisée et privée de certains droits dont les hommes jouissent. Je voudrais marcher dans la rue sans qu'un « Hittiss » mal éduqué, sans rien à faire de sa vie et qui sens le t'abat me regarde comme si j'étais un objet sexuel, m'aborde avec des mots vulgaires, me touche ou m'agresse de quelque manière que ce soit. Je voudrais lui crier dessus sans êtres vu anormale alors que c'est son comportement à lui qui l'est mais être soutenue. Je voudrais aller déposer peinte et être défendu comme le stipulent les lois et non renvoyée d'où je suis venue car il ne m'aura pas agressée « gravement ». Devrais-je mourir pour qu'ils acceptent de l'interpeller ? Me donnera-t-on raison même après qu'il aura commis l'irréparable ? On dira que je l'avais bien cherché, que je l'ai attiré par ma façon de m'habiller, de marcher, de parler ou de sourire. On dira que je l'avais surement regardé et allumé volontairement. Oui, parce que je suis une femme et il faut que c'est moi qui ai tord.
Je voudrais conduire ma voiture là ou le vent me mènera sans qu'on m'agresse avec des coups de volant, de phares ou avec des mots sortant de bouches nauséabondes.
Je suis résidente à la cité universitaire et je voudrais qu'on arrête de me prendre pour « une mauvaise fille ». Pourquoi n'y aurait-il pas de « mauvais garçon » ? Je voudrais que le couvre-feu de la cité universitaire s'applique aussi dans les cités universitaires des garçons étudiants. Je les sais entrer et sortir même après minuit alors que pour nous, les filles, ne pouvons même pas nous faire livré un repas après dis-neuve-heure. Ce n'ai pas juste car nous occupons la même place dans la société ; nous étudions ensemble les même études, participons à la vie associative aux mêmes degrés, nous sommes tous majeurs et, plus tard, travaillerons ensemble.
Je suis une femme divorcée, je voudrais que l'on ne me regarde pas comme un être incomplet, incapable ou abandonné. Je peux faire ma vie toute seule et être « chrifa » sans un homme pour me protéger. Je voudrais ne plus être montrée du doit et stigmatisée pour une faiblesse ou une tristesse qu'on suppose en moi mais que je ne ressens pas.
Je suis une femme non mariée, vielle fille si vous préférez. Je voudrais faire comprendre à la société que je n'ai pas besoins d'un mariage pour le mariage. On ne se marie pas parce qu'il faut se marier mais on le fait lorsqu'on a trouvé la personne avec laquelle on veut finir sa vie. Je ne l'ai pas trouvée, et pour le moment je cours derrière mes objectifs.
Je suis une femme voilée. Ce n'est pas parce que je le suis que je suis une parfaite musulmane. J'ai le droit à l'erreur comme j'ai le droit de porter mon voile comme je l'entends.
Je suis une femme non-voilée. Les affaires de religion restent personnelles et c'est à Dieu seul de me juger. Je voudrais qu'on ne jacasse plus dans mon dos.
Je suis une femme algérienne, citoyenne de mon pays et du monde, j'ai des droits et des devoirs, des ambitions, je suis la moitié du monde. S'il le faut, je passerais toute ma vie à crier mes droits pour les voir appliqués. Je continuerai à marcher la tête haute vers mes objectifs, vers ce je voudrais que le monde soit.

Le 8 mars est la journée de la lutte pour les droits de la femme. Ce n'est pas une fête ni une occasion d'aller danser aux chansons d'un «cheb » ou d'une « chaba ». Peut-être devriez-nous promouvoir le combat féminin dans une société encore machiste ? Discuter des obstacles sociaux ou administratifs qui se dressent devon la réussite de la femme algérienne ? Dénoncer les tors qu'elle subis au quotidien ?
Des questions que, nous, les membres de l'EIC (Economic Igénious Club) de l'Ecole Supérieure de Statistiques et Economie Appliquée nous somme posées avant d'organiser l'évènement AlgériElle le 7 mars 2018.
A l'occasion de la journée de la femme, AlgériElle à été un évènement d'une journée. La mâtiné, nous avons visé à divertir la tranche féminine du pôle universitaire de Kolea à travers des ateliers qui ont abordé les thèmes suivants : Henné, essayage de produits et réussir son foulard. Ainsi qu'à travers des expositions artistiques et artisanales dans le hall de l'école. Les participants et invités ont pu admirer et acheter des décorations en osier et d'autres brodées ou sculptées. Un travail à la main.
Pour prouver notre respect et gratitude envers les femmes de ménages de l'établissement, nous les avons invitées à déjeuner et les ont surprises avec quelques cadeaux.
Nous avons invité des femmes de notoriété dans la société algérienne. Autour d'une table ronde animée par Sabrina Bouabella, les intervenantes Farah Yesmine, Amel Zen, Leila Touchi, Manel Drarni ont pu débatre sur des sujets qui touchent la femme algérienne. Elles ont aussi parlé de leurs réussites.
Nous avons donné la parole à de étudiantes à fin de témoigner, l'une du combat de sa mère contre le cancer, l'autre du combat qu'elle a mené étant une personne en situation de handicap.
Des pauses musicales ont détendus les participants ainsi qu'un sketch d'improvisation de l'association Drôles-Madaires.
Djihene Rania FENZAR
Partenariat Réd-DIG-"Liberté"#RDL/EIC (ENSSEA)


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