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Cevital, un modèle pour les jeunes générations
Investissement et création d'emplois
Publié dans Liberté le 11 - 05 - 2005

“L'université doit s'insérer dans l'environnement socioéconomique dans laquelle elle évolue". C'est la conclusion de la majorité des intervenants, lors de la journée organisée hier par l'Université de Béjaïa sur le partenariat “Université, collectivité locales et l'entreprise”. Tout le monde l'aura constaté, l'Université algérienne a été tenue à l'écart des réformes économiques entreprises par notre pays ces dernières années. Résultat : on forme des diplômés chômeurs. Les deux conventions, signées hier entre le groupe Cevital, Saidal et l'Université de Béjaïa, pourraient inverser la tendance. Cevital, à travers les chiffres communiqués par son président-directeur-général, M. Issad Rebrab, émerge comme un acteur important du développement national. Son activité rayonne, du reste, sur tout le pays. Sans compter les droits de douane, Cevital a contribué pour environ 7 milliards de dinars au budget de l'Etat durant l'année 2004 sous forme d'impôts et de taxes, dont 41 milliards de centimes de taxe sur l'activité professionnelle (TAP), destinés directement à la commune de Béjaïa. Au-delà de son importante contribution au budget de l'Etat, qui fait de lui l'un des plus grands contribuables nationaux, Cevital crée de l'emploi et même beaucoup d'emplois. Il a créé 2 356 postes de travail en quatre ans, soit 600 emplois par an. Orienté vers les investissements productifs, Cevital, aujourd'hui, fait économiser plusieurs centaines de millions de dollars au pays, à travers ses exportations et ses substitutions à l'importation.
Pour un pays qui tire ses principaux revenus des hydrocarbures, les projets de type Cevital devraient être encouragés et même soutenus. M. Issad Rebrab indique que son groupe a investi plus de 20 milliards de dinars. “Tous nos revenus sont réinvestis, en dehors bien sûr des contributions au budget de l'Etat”, précise le président-directeur général de Cevital. Les investissements nets après amortissement sont couverts, souligne-t-il, à 120% par les fonds propres. C'est signe d'une très bonne santé financière. Très respectueux de l'environnement, et en réponse à ceux qui le critiquent sur ce point, M. Issad Rebrab insiste sur le fait que “Cevital n'a jamais pollué et ne polluera jamais”. La raffinerie d'huile, explique-t-il, est équipée d'une usine de traitement de déchets et d'une station d'épuration, très moderne, à l'image de ce qui existe dans les pays scandinaves, pays réputés pour la rigueur en matière de préservation de l'environnement. Le patron de Cevital n'est pas découragé par les contraintes et autres blocages que certains dressent sur le chemin de la création de richesses. Il programme 15 projets d'investissement industriel pour les trois prochaines années. Cinq projets sont déjà lancés cette année, totalisant un montant de 18 milliards de dinars d'investissement, quasiment la même enveloppe déboursée durant les cinq dernières années. Les cinq projets, lancés dans les différentes régions du pays, à l'Est, à l'Ouest et au Centre, vont créer plus de 2 000 emplois directs sans compter quelques dizaines de milliers d'emplois indirects. Selon M. Issad Rebrab, trois projets, dont l'unité de trituration des graines oléagineuses, vont apporter un trafic à l'import et à l'export au port de Béjaïa de10 millions de tonnes par an. “Comme il est loisible de constater, ce n'est pas la volonté d'investir dans notre pays qui manque. Tous nos gains sont réinvestis, tel est notre leitmotiv. Notre souhait est de voir notre économie devenir la plus forte de la région de la Méditerranée, dans l'intérêt de tous les Algériens”, souligne le patron de Cevital. “M. le président de la République, précise-t-il, a réitéré son appel aux Algériens afin qu'ils retroussent leurs manches et se mettent au travail. Car, seul le travail est source de richesses.” Mais, regrette M. Issad Rebrab, “ces appels semblent se heurter, comme c'est le cas pour nous, à des réflexes bureaucratiques, qui feraient fuir les plus forts et auraient brisé les volontés les plus farouches”. Serein, le patron de Cevital, conclut : “Dans notre situation, il suffit uniquement de visiter le complexe Cevital de Béjaïa et constater nos efforts, pour nous rendre justice.” M. Issad Rebrab, pour renforcer la coopération avec l'université, se dit prêt à financer les projets de recherche et d'études.
Un club composé de l'Université de Béjaïa, de Cevital, de Saidal et du port d'Alger a été constitué pour donner un véritable sens au partenariat entre l'université, l'entreprise et les collectivités locales. Le responsable de Saidal, lui, a dressé un plaidoyer pour une authentique politique du médicament, estimant qu' “il est illusoire de parler de politique de santé sans industrie locale du médicament”.
M. R.


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