L'Algérie figure parmi les cinq pays prioritaires du projet Cyber-Sud qui a été lancé, hier, à Tunis et qui est supervisé conjointement par l'Union européenne et le Conseil de l'Europe. Ce projet auquel participent quatre autres pays prioritaires, dont le Maroc, la Jordanie, le Liban et la Tunisie, est financé à hauteur de 3,35 millions d'euros dans le cadre de l'Instrument européen de voisinage (IEV). Parmi les objectifs arrêtés par ses initiateurs, le renforcement de la législation et des capacités institutionnelles en matière de cybercriminalité et de preuve électronique dans la région du voisinage sud de l'Union européenne, conformément aux exigences relatives aux droits de l'Homme et à l'Etat de droit et la contribution à la prévention et au contrôle de la cybercriminalité et d'autres infractions impliquant la preuve électronique, en conformité aux normes internationales de protection des droits de l'Homme et au respect de l'Etat de droit ainsi qu'aux bonnes pratiques. Ce projet, qui s'étale sur une durée de trois ans, vise également à conforter la nouvelle économie numérique que voudraient développer les gouvernements des cinq pays prioritaires. F. BELGACEM