Alors que la date butoir pour payer les dettes du CRB, qui dépassent les 3 milliards de centimes auprès de la Chambre de résolutions de litiges (CRL), arrive à terme (31 mai), la direction belouizdadie, qui espérait voir un changement à la tête de la direction avant la fin du mois, a pris attache avec les responsables de la FAF pour demander à prolonger cette échéance et permettre ainsi aux responsables du Chabab de gagner un peu de temps pour récolter l'argent nécessaire et éponger ses dettes. D'ailleurs, c'est le DAG en personne qui a contacté la FAF, à savoir Mohamed Benrezig. Une situation inédite donc pour le CRB qui vit l'une des saisons les plus difficiles depuis la création du club en 1962. Et pour enfoncer encore plus le clou, le Chabab connaît en ce mercato estival une vraie saignée qui va incontestablement avoir des répercussions néfastes sur l'équipe en vue du prochain exercice. En effet, après le départ de Draoui et de Lakroum à l'ESS et de Salhi qui va s'engager, soit avec la JSK, soit avec le MCA après le match de l'équipe nationale à Lisbonne face au Portugal, le 7 juin prochain, d'autres joueurs vont quitter le CRB, surtout que la situation ne présage rien de bon. Des cadres comme Bouchar, Naâmani ou Belaïli sont aussi annoncés dans plusieurs clubs de la capitale ou à l'ESS. Ils vont sûrement emboîter le pas à leurs désormais ex-coéquipiers et quitter officiellement le club, surtout qu'il n'y a personne pour négocier avec eux, après l'éclipse du président Bouhafs qui a déclaré qu'il est partant, mais qui n'a toujours pas donné signe de vie, afin de déposer sa démission officiellement et ses bilans aussi. En tout cas, pour le moment, aucun investisseur ou un probable repreneur ne s'est manifesté pour prendre les destinées du club. C'est le flou total et au train où vont les choses, le CRB va revivre le même scénario que celui de l'USMH cette saison qui a goûté à la relégation suite aux nombreux problèmes presque similaires à ceux qui secouent le club algérois depuis quelques semaines déjà. Sofiane M.
