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Ouyahia : “C'est une décision de l'Etat algérien”
Polémique au sujet de la filière des sciences islamiques
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2005

C'est la réplique qu'a apportée hier le Chef du gouvernement, notamment aux députés islamistes.
“Ce n'est pas une initiative du ministère de l'Education, mais une décision de l'Etat algérien sur laquelle nous ne reviendrons pas !” Aux ministres MSP, non convaincus de la décision, il leur promettra un débat “en Conseil des ministres”, autrement dit en présence du président de la République ! Ouyahia menacera “de sanctions et d'exclusion” les étudiants de cette filière qui continueront de faire grève. La menace est également lancée aux organisations estudiantines, auteurs des appels à la grève, en leur citant la plainte déposée à leur encontre à Constantine et qui suivra son cours normal.
Commission de l'amnistie générale. Le Chef du gouvernement a démenti l'élaboration d'un texte de loi sur l'amnistie et la réconciliation nationale par la Commission nationale pour l'amnistie générale (Cnag). “On dit qu'il y a une commission qui travaille sur le texte de l'amnistie, et bien il n'en est rien !” dit-il fermement. “Celui qui veut parler, ne parlera qu'en son nom”, lance-t-il encore avant d'affirmer que “le contenu de la réconciliation et des mesures d'amnistie viendra constitutionnellement et politiquement du président de la République au peuple directement !” Et pour cause, la réconciliation et l'amnistie “ont des droits d'auteur en la personne du président de la République”, expliquera-t-il encore. Il précisera dans la foulée que l'initiative présidentielle exclut l'aspect “fiscal et historique” de son contenu.
Etat d'urgence. “C'est une question de vie ou de mort pour les Algériens”, a indiqué le Chef du gouvernement pour faire valoir le maintien de l'état d'urgence. La levée de l'état d'urgence ne constitue pas aux yeux de Ouyahia “un facteur de verrouillage à l'activité politique”. Ses arguments sont qu'“il y a à chaque rendez-vous électoral, une campagne où les gens s'expriment”. “Des étrangers sont même venus et ont vu librement”, dit-il encore.
Libertés politiques, syndicales et d'association. Reconnaissant “une pluralité syndicale” en Algérie tout en majorant le rôle de l'UGTA, Ahmed Ouyahia a menacé les syndicats autonomes contre “l'utilisation abusive du droit de grève”. Le droit syndical “doit être utilisé dans le cadre de la loi”, a-t-il indiqué avant d'exiger d'eux “de tenir des assemblées générales avec quorum, puis de procéder à la conciliation” avant de débrayer. “Il est terminé le temps où celui qui se réveille mal produit un communiqué pour nous dire qu'il va déclencher une grève”, prévient-il. Rappelant les mouvements de grève de plusieurs mois, notamment chez les enseignants et les médecins, le leader du RND martèlera qu'au nom du droit de grève “des enseignants n'ont pas remis les résultats des examens aux élèves”. Aussi et tout en leur demandant de remettre les copies en question, il martèlera qu'il “n'y aura plus jamais de débrayages aussi étalés dans le temps”. Sur la question des libertés politiques, l'intervenant considérera que “la scène politique n'est pas verrouillée”, arguant que “les salles des meetings sont toujours ouvertes”. Pour ce qui est de la liberté d'association, Ouyahia donnera la preuve par les chiffres : “En 2001, il y avait 63 000 associations et en 2004, il y en a eu 75 000.”
Elections partielles en Kabylie. Les élections partielles “auront bel et bien lieu en Kabylie et la dissolution des APC et APW interviendra”, a affirmé Ouyahia. Il annoncera la disponibilité de son gouvernement à dialoguer avec les partis ayant des élus locaux en Kabylie dans l'objectif de la dissolution des assemblées locales et à leur présenter des garanties de transparence des élections. L'intervenant annoncera dans la foulée l'élaboration prochaine du code communal et celui de wilaya en réponse à la question ayant trait aux prérogatives des élus locaux.
La liberté de la presse. Ouyahia a présenté le nombre important (250) de journaux existant sur la scène nationale comme preuve d'existence de la liberté de la presse en Algérie.
Estimant qu'il “n'y a pas de journaliste en prison pour ses écrits”, l'intervenant dira à propos de la multitude des procès contre la presse que “la diffamation ne sera pas sous l'immunité”. Donnant l'exemple du journal français Le Canard Enchaîné, Ouyahia dira qu'il “a un budget spécial pour payer les amendes, car il fait de la diffamation exprès”. Par rapport à l'ouverture de l'audiovisuel, Ouyahia martèlera que “l'Etat a décidé qu'il n'y aura pas d'ouverture de la télévision ni de la radio au privé”.
Justice et urbanisation
sauvage. L'opération mains propres n'est pas “une campagne”, dira Ouyahia tout en précisant qu'elle ira crescendo. Il notera toutefois qu'“elle ne se fera pas en un jour”. Aussi et selon le Premier ministre, l'affaire Khalifa “n'a pas fini de donner tous ses résultats”. Menaçant les constructeurs appliquant des normes non conformes aux règles de l'urbanisme, Ouyahia a promis que ce bâti sera “détruit progressivement”.
NADIA MELLAL


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