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“Les insuffisances des banques coûtent 4% des richesses nationales”
Théodore Allers, responsable à la Banque mondiale, à Liberté
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2005

Liberté: La Banque mondiale organise une table ronde sur le Maghreb ; quel est l'objectif assigné à cette rencontre ?
Théodore Allers : Les objectifs visent à faire prendre conscience de la nécessité d'accélérer les réformes au niveau des pays concernés par la table ronde, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc. Sachant qu'il y a des éléments de convergence sur les questions de l'emploi, du commerce extérieur, genre et gouvernance. Le but est de créer un cadre de discussion entre la société civile, les universitaires, la presse et les cadres de ces pays pour débattre des thèmes et sortir avec des recommandations concrètes. L'élément novateur de cette rencontre est son organisation autour de quatre groupes thématiques qui ont travaillé pendant plusieurs mois sur les quatre questions citées plus haut. Les groupes se sont appuyés sur les rapports régionaux publiés par la Banque mondiale : emploi, commerce extérieur, genre et gouvernance. Ce qui ressort, l'emploi est le défi majeur que doivent relever les pays de la région. Nous pensons que la création d'emplois doit être pensée d'une autre manière, par une plus grande ouverture des économies des trois pays.
Comment évaluez-vous les derniers résultats économiques en Algérie ?
Les performances économiques réalisées par l'Algérie en 2003 et 2004 sont très bonnes : une croissance exceptionnelle couplée d'une réduction légère du chômage. Pour autant la question de “la soutenabilité” de cette croissance se pose. Je pense que l'Algérie a une conjonction de facteurs très favorable, une nette amélioration de la situation sécuritaire, des prix de produits hydrocarbures très élevés et un plus grand consensus politique. C'est une opportunité qu'il faudrait absolument saisir. Surtout que la croissance des deux dernières années a été possible, en grande partie, grâce aux revenus tirés des hydrocarbures. Par ailleurs, le financement par le budget de l'Etat des infrastructures est une bonne chose, seulement, il faut voir la “soutenabilité” de cette démarche et surtout la qualité des dépenses publiques pour pouvoir s'assurer que les services de base, les services d'infrastructures très attendus par la population algérienne soient effectivement fournis, d'une manière efficace et de manière à promouvoir la diversification de l'économie et la création d'emplois dans le secteur hors hydrocarbures.
Le président de la République a récemment rendu public le plan de consolidation de la croissance doté de 50 milliards de dollars pour cinq ans, sachant que la Banque mondiale avait critiqué le premier plan de relance. Quelle appréciation faites-vous de ce nouveau programme ?
Le premier programme de relance a eu des effets positifs sur la création d'emplois, peut-être ce sont des emplois temporaires, mais c'est une bonne chose pour la période. Les besoins en infrastructures au niveau des secteurs sociaux et de l'habitat sont énormes en Algérie. Seulement, il faut bien concevoir les projets. Donc tout dépend de la qualité des dépenses entreprises. Nous sommes en discussion avec certains secteurs pour voir comment la Banque mondiale peut renforcer les capacités algériennes dans ce domaine.
Qu'en est-il du secteur bancaire ?
Je pense que la réforme bancaire est très indiquée en Algérie. Le gouvernement le prévoit dans son programme. Du côté de la banque, nous sommes disposés à y participer et si possible accélérer les choses. Il est clair que la réforme bancaire est une des réformes primordiales. Le coût du système actuel est important. La revue de performances du système financier élaboré par la Banque mondiale a démontré que sur la dernière décennie, ce coût pour l'économie algérienne représentait environ 4% du produit intérieur brut chaque année. C'est une somme énorme qui est gaspillée. La réforme bancaire est donc essentielle.
De Tunis M. R.


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