Une semaine après le baisser de rideau du 11e Fiofa (Festival international d'Oran du film arabe), la capitale de l'Ouest accueille la 11e édition du festival de la chanson oranaise (5-11 août), dont l'inauguration s'est déroulée dimanche soir sur les planches du théâtre régional Abdelkader-Alloula. La manifestation a été lancée par le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir, qui, au nom de Azzedine Mihoubi, a insisté sur l'importance de ce rendez-vous culturel qui permet de "promouvoir les jeunes talents tout en perpétuant l'héritage des grandes figures de la chanson oranaise", tel l'illustre Ahmed Wahby (1921-1993), de son vrai nom Ahmed Driche Tidjani, auquel un hommage posthume sera rendu tout au long de cette 11e édition à travers des activités artistiques. Lors de la cérémonie d'ouverture à laquelle un large public a pris part, de nombreux artistes se sont produits comme Houari Medjahed (poète du melhoun), la jeune Aïda Adda mais également Maati El-Hadj et Djahida Youcef qui ont repris plusieurs titres du répertoire d'Ahmed Wahby. Une trentaine d'artistes, parmi lesquels Souad Bouali, Khaldi Abdelkader, Baroudi Bekhedda, Mekki Nouna..., se produiront durant ce festival et seront accompagnés par l'orchestre dirigé par Kouider Berkane. Cette année encore, les organisateurs ont programmé un concours des jeunes talents (9 candidats ont été choisis sur une vingtaine de postulants) et les meilleures voix seront sélectionnées par un jury présidé par le compositeur Bey Bekkaï. À l'issue du 10e festival qui s'est déroulé en août 2017, ce concours avait consacré le jeune Khatir Kessaïri pour son interprétation de Ya waâdi d'Ahmed Wahby, suivi de Abdellah Hamzi qui a avait choisi de concourir avec Kheira du même Ahmed Wahby. La clôture de la 11e édition du festival de la chanson oranaise est prévue pour samedi 11 août. S. Ould Ali