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La littérature et le cinéma boudent le 5 Octobre
Peu d'ouvrages et de productions ont évoqué le sujet
Publié dans Liberté le 04 - 10 - 2018

Trente ans après, le constat est là. Très peu d'ouvrages ou de productions cinématographiques ont abordé le sujet du 5 Octobre 1988. En gros, il s'agit de cinq livres, dont le dernier remonte à… 1998, et de deux films. Un "oubli" qui est venu accentuer l'amnésie généralisée caractérisant les faits historiques du pays. La littérature et le 7e art auraient dû être au moins des canaux de transmission, mais concrètement, ils se retrouvent "hors-jeu". Les livres qui ont "sauvé l'honneur" sont au nombre de cinq. Les deux premiers ont été publiés deux ans après le 5 Octobre 1988, Algérie'88, un chahut de gamins, essai du journaliste Abed Charef, et le roman Sous les cendres d'Octobre d'Abderrahmane Mahmoudi, décédé en 2007. En 1995, il y a eu Journalistes algériens – entre le bâillon et les balles de Lazhari Labter, réédité, en 2005 et 2018, sous le titre Journalistes algériens 1988-1998- chronique des années d'espoir et de terreur. Le défunt Abderrahmane Mahmoudi a également été l'auteur de l'essai Information, la face cachée du mensonge sorti en 1998. La même année est publié le recueil de témoignages recueillis par le journaliste Sid Ahmed Semiane, Octobre, ils parlent . Pourquoi un si faible nombre de livres ?
Une question posée par Liberté à Lazhari Labter, journaliste-éditeur, et à laquelle il répondra d'abord par une remarque : "Je pense que cette désaffection ou ce désintérêt est dû au fait que les événements d'Octobre 1988 n'ont pas révélé tous leurs secrets et continuent, à ce jour, de susciter des interrogations concernant leur genèse et leur déclenchement." L'auteur, qui a d'ailleurs témoigné dans l'ouvrage de Sid Ahmed Semiane, ne perd pas espoir : "30 ans après, les souvenirs restent vivaces, les plaies ouvertes, mais les archives fermées et inaccessibles. Cela viendra sans conteste. Quand ? Personne ne le sait, tout le monde le souhaite." Concernant le cinéma, deux productions sont à "signaler". Automne… Octobre à Alger de Malik Lakhdar Hamina, 1993, un long métrage jamais diffusé en Algérie, mais disponible depuis 2014 sur la Toile. Le second est Demain, Alger ?, un court métrage réalisé en 2011 par Amine Sidi Boumedienne. À noter qu'un clin d'œil à Octobre a été récemment (en 2017) porté à l'image par Neil Beloufa, dans Occidental , et ce, en montrant au milieu d'une protestation une paire de "Stan Smith".
Ainsi, les écrivains et les cinéastes semblent plus se concentrer sur deux pans de notre histoire : la Révolution et la décennie noire. Ce qui peut expliquer le déphasage de la nouvelle génération avec tout ce qui concerne cette phase.
Salim KOUDIL


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