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3e partie
Un cœur brisé
Publié dans Liberté le 12 - 11 - 2018

Résumé : Sabrina n'admettait pas la conduite de sa mère. Cette dernière semblait éprise d'un homme bien plus jeune qu'elle, et ce dernier ne semblait pas dérangé par cette différence d'âge.

La jeune fille se rassoit et se met à réfléchir. Elle pourra peut-être rencontrer ce Riad et lui conseiller de chercher une femme plus jeune et de s'éloigner de Halima.
Néanmoins, cette perspective, elle le savait, n'était pas des plus logiques non plus. Avait-elle le droit d'empêcher sa mère d'être heureuse ? Avait-elle le droit de se mettre en travers de son chemin ?
Halima voulait revivre sa jeunesse. Revivre ses années qu'elle avait sacrifiées pour l'élever et faire d'elle cette femme qu'elle était aujourd'hui. Jeune divorcée, elle avait tout abandonné pour travailler dur et assurer son avenir.
La jeune fille soupire. La vie pourrait être plus facile si sa mère ne la compliquait pas de temps à autre. Il y a une vingtaine d'années, elle avait divorcé de son père pour une raison des plus futiles. Athmane ne voulait pas que sa femme exerce une activité professionnelle. Il était assez aisé pour subvenir à tous ses besoins, et ne voulait pas la voir quitter la maison chaque matin et laisser sa fille, tout juste âgée de cinq ans, à la merci d'une nourrice. Son raisonnement, s'il était sévère, n'en était pas moins logique, d'autant plus qu'avant de l'épouser, il avait posé certaines conditions qui n'avaient pas semblé la gêner dans sa décision de se lier à lui. Dans son empressement à donner une suite à sa demande, elle s'était soumise à toutes ses exigences. Six ans plus tard, Halima avait radicalement changé. Elle se disait plus mûre et plus apte à imposer ses revendications. Elle sortait, conduisait, se permettait des rencontres autour d'un café avec ses amies et faisait son shopping sans aucune contrainte. Depuis la naissance de Sabrina, elle s'était épanouie et menait une vie de reine auprès d'un mari qui, hormis son refus de la voir exercer une fonction, la laissait libre de meubler ses journées, à condition que cela n'affecte pas l'éducation de leur fille. Mais Halima voulait plus. Voyant que la plupart de ses amies exerçaient une activité professionnelle, elle avait décidé de suivre leur exemple. Lorsque Athmane avait argumenté son refus par des réponses rationnelles, elle était montée sur ses grands chevaux, et avait brandi tel un bouclier ce besoin de s'affirmer davantage et de se sentir plus libre et plus utile dans une société qui ne vivait que pour les apparences. En exerçant une fonction, elle démontrera aussi qu'on pouvait mener sa barque sans compter sur son époux. Au bout de quelques semaines, ce malentendu dégénéra vers des disputes qui n'en finissaient pas. Halima campait sur ses positions, et Athmane n'en démordait pas de son côté. Un jour, une dernière goutte fera déborder le vase.
Athmane, à bout de nerfs, lève sa main sur sa femme. Offusquée par ce comportement inattendu de sa part, Halima ne se fera pas prier pour faire ses bagages et quitter la maison avec sa fille. Bien sûr, son mari regrettera plus tard son geste et, confus, la suppliera de tout oublier et de revenir à la maison, mais trouvant là le moyen de faire valoir ses exigences, Halima imposera son refus avant de demander le divorce. Outré, Athmane insistera pour sauver leur couple et l'avenir de leur fille. Halima reviendra alors sur le sujet de leur discorde. Elle sera prête à reprendre sa vie conjugale, à la seule condition que son mari cède à son ultime caprice et lui permette de sortir travailler comme toutes ses amies.
(À SUIVRE)
Y. H.


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