Alors que l'on assiste depuis un bon moment déjà à une levée de boucliers de quelques présidents de club qui n'hésitent aucunement à "gueuler" pour défendre les intérêts de leurs équipes respectives et se faire entendre des instances nationales, au MCO la tendance est tout inversée ! Il ne faut d'ailleurs pas être un génie du ballon rond ou un érudit en management sportif pour comprendre que la démarche du président Belhadj Ahmed ne sert aucunement les intérêts de son club. De sa fameuse réplique "Je suis prêt à jouer tous les jours de la semaine pour aider Medouar" à sa dernière décision de "libérer six joueurs pour promouvoir les jeunes du club", en passant par sa malheureuse guerre des mots avec son désormais ex-ami Hafid Belabbès ou encore "son refus de voir la SSPA-MCO être reprise par une grande société étatique", le président Baba a desservi, à un degré inimaginable, sa propre image de marque, ou ce qu'il en reste, auprès de la rue mouloudéenne. Devenu la risée de l'écrasante majorité des supporters des Rouge et Blanc pour "son incapacité à formuler une phrase correcte", le dénommé Baba vient, en fait, juste de confirmer pour la énième fois sa grande méconnaissance de la "chose footballistique". N'ayant jamais appris de ses monumentales erreurs en matière de recrutement, le président du Mouloudia d'Oran s'est, d'ailleurs, gravement déjugé en affirmant avoir pris la décision de libérer six joueurs, à savoir Dosse Kodjo, Ziri Hammar, Nassim Yettou, Hamza Aït Ouamer, Zakaria Mansouri et Sofiane Bouchar qu'il avait pourtant recrutés lui-même cet été ! Un "raisonnement" que personne du côté d'El-Hamri n'arrive à comprendre tant il est dénué de bon sens, de logique et d'intelligence managériale. Dans les principaux fiefs de supporters, plus particulièrement chez les Ultras, l'idée de redescendre dans la rue commence sérieusement à germer. "Si l'on occupe la rue cette fois-ci, ce n'est pas pour une simple marche. Nous exigerons alors que les autorités locales, DJS et wali en tête, trouvent une solution urgente à tous nos problèmes en trouvant rapidement une société nationale qui adouberait l'idée d'une reprise de cette SSPA source de tous nos malheurs et de toutes nos désillusions", confiait même, en voix off, un influent membre du collectif des Ultras mouloudéens. Rachid BELARBI