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“Chacun sa vie” du cinéaste Ali Ghanem en chantier
CINEMA
Publié dans Liberté le 14 - 06 - 2005

Chacun sa vie est le titre que le cinéaste algérien Ali Ghanem a choisi pour son prochain film, actuellement en chantier entre la France et l'Algérie, et dont la sortie est prévue à la fin de l'année 2005, apprend-on auprès du réalisateur. Connu surtout pour Une Femme pour mon fils, un long métrage sur la condition de la femme dans l'Algérie des années 1980, cet artiste, établi en France, revient avec sa nouvelle œuvre à son sujet préféré qui est l'immigration pour reprendre, comme suite et fin, l'histoire du Mektoub ? (1969) et de L'autre France (1975), une histoire qui commence par la quête du pain et qui fini, aujourd'hui, par le déracinement de toute une génération qui ne connaît d'autre pays que celui indéfiniment appelé “pays d'accueil”. La trame du film, une co-production avec l'ENTV, tourne autour de la vie de Rachid, un immigré de la précédente génération à la retraite, qui a construit une belle maison dans son village natale en Algérie dans l'espoir de finir ses jours parmi des siens. Mais ce rêve tourne vite au cauchemar lorsque ses enfants, cette fameuse génération beur, refusent de le suivre et préfèrent rester dans “leur pays d'accueil”.
Ne se contentant pas de l'aspect du drame social et humain qui se dessine, Ali Ghanem affirme vouloir aller aussi loin que le lui permette le langage cinématographique pour mettre en relief la tragédie d'une famille victime des vicissitudes de l'histoire, déracinée et partagée entre deux cultures différentes, et poser les questions liées aux conflits de générations, à l'acculturation et à l'intégration.
Pour ce faire, le cinéaste dit avoir rompu de façon sensible avec “le misérabilisme culturel et social qui a longuement marqué les films réalisés en France sur ce sujet”. “J'ai essayé à travers cette fiction de dépasser la démarche classique, induite par le néo-réalisme italien, qui se contente souvent de décrire des situations pitoyables sans jamais proposer de perspectives de combat ou de lutte sociale pour s'intégrer au sein de la société”, précise-t-il. Partant, de l'idée que le phénomène de l'immigration est avant tout un héritage colonial, Ali Ghanem se dit refuser de “tremper dans le spectaculaire et le commerciale en recourant à des effets faciles ou à produire des films tracts”, d'autant que les producteurs européens, les français en particulier selon lui, “s'intéressent uniquement à une certaine écriture littéraire et cinématographique qui mettent en relief des images et stéréotypes répondant à certains regards et à un certain esprit critique égocentrique”.
Une pléiade d'acteurs, issue des deuxième et troisième générations d'immigrés, est réunie dans cette production dont Ahmed Taïbi dans le personnage de Rachid aux côtés de Chafia Boudraâ. Né en 1945 à Constantine, Ali Ghanem a quitté l'Algérie en 1964 pour s'installer en France. Autodidacte, il a réalisé deux longs métrages en France Mektoub ? en 1969 et L'autre France en 1975, puis Une Femme pour mon fils, en 1983 (Algérie).
APS


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