L'entraîneur Azzedine Aït Djoudi s'est mis d'accord hier avec les dirigeants de l'AS Aïn M'lila pour prendre en charge la barre technique de la formation de l'ASAM et relever le défi de maintenir l'équipe en Ligue 1. "Je me suis entendu avec les dirigeants, je les remercie pour la confiance qu'ils ont placée en moi. Je sais qu'il ne s'agit pas d'une mince affaire, mais je suis prêt à relever le défi. Je sais qu'il y a du potentiel dans cette équipe, je suis régulièrement le championnat national et j'ai une idée de ce qui m'attend. L'ASAM aujourd'hui n'est pas relégable mais elle n'est pas aussi loin du danger, donc notre mission est de la maintenir en Ligue 1", nous dira Aït Djoudi quant à sa nouvelle mission.L'ASAM qui peine à réaliser de bons résultats ces derniers temps, a consommé trois entraîneurs. En effet, après avoir entamé la saison avec Lakhdar Adjali, remplacé par le Franco-Serbe, Darko Janckovic, qui n'est pas allé au bout de sa mission et qui s'est fait remplacer par Salim Menad, les M'lilis viennent de faire appel à Aït Djoudi dans l'espoir de redynamiser le groupe. "C'est vrai que ces changements multiples au niveau de la barre technique n'arrangent pas les affaires du club, mais d'après ce qu'on m'a dit ici, Adjali a quitté de son propre gré, alors que l'entraîneur étranger qui est venu après lui, n'a pas réussi dans sa mission, ce qui a obligé les responsables à faire appel à Menad puis à moi. Personnellement, je suis persuadé qu'il y a du potentiel dans cette équipe d'Aïn M'lila. Il faut travailler pour arriver à nos fins. Nous sommes pratiquement dans le dernier quart du championnat, nous n'avons pas le choix de changer l'effectif, il faut faire avec ce que nous avons et croire en nos chances", explique l'ex-sélectionneur national. En outre, la décision de changer d'entraîneur n'est pas innocente. En effet, l'équipe a presque perdu la sensation de la victoire. Le dernier match remporté par les coéquipiers de Bitam remonte au 17 novembre 2018 face à l'USMBA (1-0), depuis l'ASAM enchaîne les mauvais résultats que ce soit à domicile ou en déplacement. "C'est vrai que cette équipe ne gagne pas beaucoup, mais il faut voir la situation sous un autre angle. L'ASAM qui ne gagne pas beaucoup, ne perd pas facilement aussi. C'est un potentiel à prendre en considération. Il s'agit également d'une équipe qui a réussi deux accessions de suite, de la DNA en Ligue 2 puis en Ligue 1, une volonté que nous devons revaloriser pour sauver l'équipe", conclut notre interlocuteur.