Au fil des ans, la circulation des véhicules est devenue un calvaire sans précédent car en dépit de l'accroissement vertigineux du parc roulant, le réseau routier urbain est resté inchangé. Contrairement aux autres métropoles du territoire national, la ville de Guelma qui abrite plus de 180 000 habitants, enregistre un énorme retard dans ce domaine malgré les doléances récurrentes des citoyens et des élus de l'APW qui avaient soulevé ce point noir lors des sessions précédentes. Toutefois, voilà une dizaine d'années, le wali de l'époque avait fait appel à une société spécialisée algéroise qui avait proposé plusieurs formules à l'exécutif élargi de la wilaya. Pour des raisons inexpliquées, ce projet n'a pas été concrétisé et ce problème récurrent empoisonne la vie des Guelmis qui ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, tous les jours et à n'importe quelle heure, des bouchons monstres sont enregistrés dans plusieurs secteurs de la ville, notamment aux carrefours de la place du 19 Mars, de l' Hôtel de ville, du lycée Benmahmoud, de l'école de la Maouna, des cités Hadj-Embarek, 19 Juin, Gahdour, Oued-Maiz et Aïn Defla. De l'avis des autochtones, les feux tricolores actuels sont nettement insuffisants et cela explique les goulots d'étranglement au niveau du centre-ville et des quartiers périphériques. Ammi Ahmed, visiblement excédé par ce charivari et les scènes d'énervement des automobilistes, dira : "Les services compétents doivent faire appel à des professionnels afin de remédier à ce phénomène pénalisant qui perdure. Il est urgent de revoir les panneaux de signalisation urbaine, en l'occurrence, sens interdits, voies à circulation unique, stationnements jours pairs et impairs, stops, interdiction de stationner, sens giratoire et autres. Il aberrant de vivre dans des conditions pareilles et d'aucuns décrient le plan actuel de circulation. Je saisis cette opportunité pour lancer un appel pressant au wali aux fins d'actualiser et de moderniser ce dernier qui souffre d'insuffisances avérées !"