La section syndicale de l'Institut national d'hôtellerie et du tourisme de Tizi Ouzou (INHT), affiliée à l'UGTA, s'est insurgée, hier, contre la manière dont est géré cet établissement de renom, qui forme des stagiaires venus des quatre coins de l'Algérie et même de l'étranger. À travers une déclaration rendue publique, la section syndicale de l'INHT a dénoncé également la dégradation alarmante de la qualité de la formation au sein de cet institut et accuse la directrice de l'établissement d'être "responsable de cette situation et, surtout, d'être dans l'incapacité de faire face aux problèmes vécus dans cet établissement, tels que l'absentéisme des stagiaires, la dégradation du niveau de formation, ainsi que la multiplication des bagarres qui éclatent entre stagiaires dans les dortoirs et qui, dans certains cas, se terminent par une comparution devant la justice". Par ailleurs, la section syndicale déplore avec regret "l'ingérence de personnes étrangères dans la gestion de l'établissement, la mutation de personnes proches de l'administration au détriment d'autres, la location des lieux pédagogiques réservés à la formation des stagiaires pour des fêtes et des cérémonies ; ce qui n'a fait qu'aggraver l'état des lieux et la détérioration du matériel". En conclusion, la section syndicale constate avec un grand regret que "l'administration rejette et refuse l'idée d'un syndicat dans notre établissement et nous regrettons l'intolérance de l'administration envers l'activité syndicale et son acharnement persistant contre les syndicats".