Paru aux éditions Rich El-Salem, ce roman est une histoire qui entraîne le lecteur, au fil des pages, dans les méandres de la vie villageoise et d'un drame terroriste qui emportera une jeune étudiante démocrate. Celle-ci se battait contre l'intrusion de l'islamisme radical dans son paisible village à travers un prêcheur qui prendra possession de la mosquée. Celle qui dit non est le titre d'un nouveau roman qui traite d'un drame qui transporte le lecteur droit dans la décennie noire des années 1990. Mais pas que cela ! Ce tout premier ouvrage d'Amar Aït Ameur, un jeune auteur originaire de Kabylie et vivant à Montréal, se veut une initiation à la sociologie du village kabyle où se déroule cette histoire inspirée de faits réels. Selon l'auteur, "ce roman paru aux éditions Rich El-Salem à Tizi Ouzou, est une histoire qui entraîne le lecteur, au fil des pages, dans les méandres de la vie villageoise et d'un drame terroriste qui emportera une jeune étudiante démocrate. Celle-ci se battait contre l'intrusion de l'islamisme radical dans son paisible village à travers un prêcheur qui prendra possession de la mosquée", a souligné l'auteur.Le roman d'Amar Aït Ameur est situé à la fin des années 1990 et début des années 2000. Une période, a-t-il dit, qui "a profondément marqué notre société, mais par contre, les situations que vivent les personnages pourraient tout aussi bien se dérouler maintenant ou à une époque très lointaine". Et de renchérir : "Ce sont des situations existentielles que j'ai tenté de mettre sous les yeux du lecteur. Après, c'est à chacun de tirer les interprétations qui lui semblent adéquates. J'ai donné libre court à mon imagination, comme le genre romanesque le permet." À travers ce roman, l'auteur exprime un attachement viscérale à sa Kabylie natale, et ce, malgré l'éloignement dans un exil qui parfois détache l'homme d'une terre qui a longtemps nourri sa profonde imagination. Pour l'auteur de Celle qui dit non, "ces moments vécus au village nous poursuivent partout. Vivre ailleurs permet parfois de mieux comprendre ce qui se passe au village. Les expériences vécues dans d'autres pays nous enrichissent et même nous changent, mais ne nous coupent pas de nos racines. Le contraire serait tragique". Tout en concluant à propos de son roman : "Je m'inscris dans l'esthétique classique qui est fondée sur deux principes importants qui sont la clarté et la précision." À noter qu'Amar Aït Ameur a poursuivi ses études au département des lettres françaises de l'Université d'Alger avant d'émigrer en France où il a obtenu un doctorat en langue et littérature françaises. Suite à cette expérience, le jeune auteur a fini par s'installer à Montréal.