Figure emblématique du hirak, Hadj Ghermoul, jeune militant pour les droits de l'Homme, écroué le 29 janvier dernier et condamné le 7 février à 6 mois de prison ferme assortie d'une amende de 30 000 DA par le tribunal de la ville de Mascara, pour avoir brandi une pancarte contre un 5e mandat de Bouteflika, a retrouvé hier la liberté après avoir purgé sa peine. Membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (Laddh) et du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), Hadj Ghermoul, âgé de 37 ans, a été libéré hier. Pour rappel, cet homme a été arrêté pour avoir exprimé son refus contre un cinquième mandat de Bouteflika. "Non à un cinquième mandat", telle était la phrase écrite sur la pancarte qu'il avait brandie ce jour-là, avant son interpellation par les agents de la police de la daïra de Sig (wilaya de Mascara). Cette libération très significative a pour effet de soulager les membres de sa famille qui réside dans la localité de Tizi, à 11 km du chef-lieu. Eu égard aux circonstances qui entourent cette libération, Hadj Ghermoul, très fatigué, a refusé de s'exprimer sur les conditions de son séjour en prison, s'accordant un temps de répit. A. B.
